Le modle du travail la tche est devenu un choix populaire pour de nombreuses entreprises, car il leur permet d’obtenir les travailleurs dont elles ont besoin sans avoir payer pour des avantages tels qu’une assurance maladie ou des congs pays. Au lieu de cela, elles peuvent payer leurs travailleurs prcisment pour la quantit de travail qu’ils font, et cela a le potentiel de garder toutes les parties plus heureuses.
La gig economy n’est pas exempte de problmes. L’un de ces problmes est le risque accru de cyberscurit. Lorsqu’une entreprise engage un contractant, elle doit lui donner accs une certaine quantit de donnes sensibles. Selon Beyondidentity, 87 % de ces contractants dclarent qu’ils ont toujours accs aux comptes des clients aprs avoir termin les tches qui leur ont t confies. Cela peut entraner de graves menaces de cyberscurit si des mesures ne sont pas prises pour attnuer ce problme.
Avec 59 millions d’Amricains travaillant en free-lance, les « gig works » reprsentent dsormais un tiers de la main-d’uvre amricaine. Il s’agit encore d’un phnomne relativement nouveau, de sorte que toutes les parties concernes s’habituent aux tenants et aboutissants de ce mode de travail. 71 % de ces entrepreneurs ont accs des comptes financiers, 64 % des canaux de communication et 63 % des comptes oprationnels pour accomplir leur travail.
D’autres domaines sont galement risque. 47 % des travailleurs indpendants doivent tre en mesure d’ouvrir des comptes de mdias sociaux, 42 % ont besoin de comptes cloud, 32 % ont accs aux comptes de messagerie de leurs clients et 22 % sont responsables de la gestion de projets.
Par ailleurs, si 62 % des travailleurs indpendants affirment connatre parfaitement les protocoles de scurit de leurs clients, 34 % d’entre eux dclarent ne les connatre que partiellement. 4 % ont mme dclar qu’ils ne connaissaient pas du tout les protocoles de scurit de leur client.
Cela signifie que, rien qu’en Amrique, des centaines de milliers de travailleurs indpendants sont directement l’origine de perturbations en matire de cyberscurit. Sans compter les dizaines de millions de personnes qui ne connaissent que partiellement les protocoles de scurit de leurs clients et qui les exposent donc toutes sortes de cyberattaques et de problmes de scurit.
En outre, il ne suffit pas de connatre les restrictions et les protocoles de scurit pour s’y conformer. 41% des entrepreneurs ont admis qu’ils ne suivent ces protocoles que parfois. 24 % ont dclar qu’ils les suivent souvent mais pas toujours, et 34 % qu’ils s’en tiennent toujours aux protocoles, quoi qu’il arrive.
Le fait qu’une entreprise soit pirate aprs avoir engag un entrepreneur est assez grave. 64 % ont signal des achats non autoriss et une proportion similaire a dclar que leur argent avait t vol. Le vol d’identifiants et de mots de passe a galement t le rsultat de 60 % des piratages, et 46 % des entreprises qui ont t pirates ont constat que leur cote de crdit avait t dtruite.
Toute entreprise qui cherche collaborer avec des travailleurs indpendants doit prendre des mesures pour rduire les menaces de cyberscurit qui peuvent si souvent en dcouler. Si elles ne le font pas, la gig economy pourrait devenir insoutenable long terme.
Source : BeyondIdentity
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