Pour qu’un jeu vidéo étranger débarque en Chine, il devait d’abord être validé par les autorités avant d’être mis en vente ou autorisé en ligne. Pendant l’été 2021, le pays avait lancé une campagne de régulation du secteur du jeu vidéo. L’empire du Milieu, estimant que les jeunes Chinois avaient un gros problème d’addiction, avait décidé de limiter le temps de jeu à 3 heures par semaine.
Seuls les jeux locaux avaient le droit d’être distribués en Chine, mais depuis peu 45 licences de jeux non chinois comme Pokémon Unite de Nintendo, Valorant de Riot Games ou encore Gwent: The Witcher Card Game de CD Projekt RED ont rejoint les rangs. Leurs licences ont été approuvées le 28 décembre 2022.
Cette restriction n’a pas fait du bien au secteur du gaming. Tencent, numéro 1 du jeu vidéo mondial, a vu pour la première fois son chiffre d’affaires baisser depuis 2004. Mais ceci pourrait changer, car l’entreprise vient de se voir accorder 6 licences. D’autres studios de production profitent aussi de cette accalmie du gouvernement de Pékin, comme NetEase, ByteDance ou iDreamSky.
Mais ce n’est pas forcément encore une immense victoire pour ces sociétés : en 2021, la Chine n’a validé que 76 jeux quand ce chiffre était de 456 en 2017.