Le poids lourd électrique Tesla Semi se donne les moyens de révolutionner le secteur par ses caractéristiques lui assurant au moins 800 km d’autonomie et un puissant couple, sans compter des possibilités de conduite semi-autonome qui permettra une circulation en convoi sur les grands axes.
Evoqué dès 2016, présenté fin 2017, le véhicule a fait l’objet d’un long travail de maturation et a déjà connu plusieurs reports, le constructeur préférant concentrer ses efforts sur les Tesla Model 3 et Y génératrices de volumes.
Le Tesla Semi est censé être finalisé mais sa production n’est pas attendue avant 2023, parmi d’autres projets comme le Cybertruck ou le nouveau Roadster. Entre-temps, plusieurs grands groupes ont déjà passé commande de flottes du véhicule, témoignant leur confiance dans le projet.
Préparer un nouveau terrain pour les poids lourds
Si la fenêtre de tir de la production n’est pas encore confirmée, Tesla ouvre les réservations pour son poids lourd électrique, moyennant un dépôt de 20 000 dollars. Là où les premiers camions électriques ont des autonomies courtes et privilégient des déplacements essentiellement intra-urbains, le Tesla Semi veut proposer une capacité de déplacement inter-urbaine avec une charge rapide de la batterie.
Si le projet connaît un retard de production, c’est en partie lié à la nouvelle cellule 4680 dont la fabrication reste limitée. Présentée en grande pompe en 2020, elle offre une plus grande densité énergétique et doit contribuer à faire baisser le coût des batteries. Elle sera aussi le point fort du Roadster…et pareillement la cause de son report.
En ouvrant les réservations du Tesla Semi, le constructeur pourra en estimer la demande et préparer son entrée sur ce nouveau marché encore peu occupé, la question des technologies étant cruciale.