les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées

les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées


Chaque année ou presque, c’est la même litanie : les données montrent qu’il a fait exceptionnellement chaud par rapport aux températures moyennes de la période pré-industrielle (1850-1900).

Dans une nouvelle étude compilant des données internationales de six instances, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) annonce que « les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial« .

Depuis huit ans, les températures moyennes mondiales ont été constamment au-dessus de 1 degré Celsius par rapport aux valeurs préindustrielles. Pour 2022, la valeur est de +1,15 degré, ce qui n’en fait pas l’année la plus chaude jamais enregistrée même si elle restera dans les mémoires (en Europe surtout, qui a connu un échauffement particulièrement fort) comme un point d’inflexion par ses canicules répétées et sa sécheresse persistante.

2022 n’était pas l’année la plus chaude

Ce qui l’a préservée, c’est le phénomène climatique La Niña qui joue un rôle de refroidisseur de l’atmosphère depuis trois ans. Toutefois, cette action va s’éteindre durant le premier trimestre 2023 et laisser place à une période neutre avant le retour de l’autre phénomène climatique, El Niño, qui a un effet réchauffant.


Avec la poursuite de l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique va se poursuivre et il sera impossible d’échapper à une montée des températures au-delà de +1,5 degré, au moins temporaire.

La température moyenne sur la période 2013-2022 a atteint +1,14 degré, à comparer avec la valeur +1,09 degré de la fenêtre précédente (2011 à 2022, issue des données du sixième rapport du GIEC).

Dans l’oeil du cyclone

Des phénomènes climatiques intenses ont déjà commencé à se manifester en 2022, avec notamment des inondations géantes et meurtrières au Pakistan tandis que la Chine et l’Europe ont connu des périodes de fortes chaleurs et de sécheresse, comme dans toute l’Amérique (Nord et Sud).

Ces événements devraient encore s’amplifier dans les années à venir, avec un lourd tribut humain et matériel. L’OMM rappelle donc l’importance de doter les populations de systèmes d’alerte précoce à court terme tout en améliorant les systèmes d’observation météorologique afin d’assurer une surveillance et une prévention.

Dans son rapport de septembre 2022, l’Organisation soulignait que, au rythme actuel d’émissions de gaz à effet de serre, le monde se dirigeait vers une hausse de +2,8 degrés des températures moyennes, ce qui déclenchera des événements climatiques majeurs et dévastateurs et un bouleversement des écosystèmes.





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