Distributeur de services et éditeur de vidéo à la demande, Salto vit peut-être ces derniers jours sous sa forme actuelle après son lancement grand public en octobre 2020. Selon l’AFP, » la dissolution et la cessation des activités » de Salto sont en effet à l’ordre du jour d’un Comité social économique central extraordinaire à France Télévisions.
Ce Comité social économique central extraordinaire est prévu pour se tenir vendredi prochain. D’après Puremédias, c’est la dissolution qui sera actée en fin de semaine. C’est aussi ce que pressent l’Informé, en indiquant qu’un seul acteur espagnol du nom de Agile est candidat à une offre de reprise globale de Salto, avec » peu de chances d’être retenu. «
Pour le moment, il n’est donc pas définitivement clair si c’est la disparition pure et simple de Salto qui sera rapidement annoncée. Une plateforme qui visait le million d’abonnés pour fin 2022.
TF1 et M6 sur le départ après l’abandon de leur fusion
Avec une offre à 7,99 € par mois associant l’accès à des chaînes de télévision en direct et en rattrapage, des films, des séries, des documentaires et des programmes de divertissement, Salto réunit les groupes audiovisuels France Télévisions, M6 et TF1 qui détiennent la plateforme à parts égales.
Le groupe TF1 a toutefois décidé de se retirer de Salto et le groupe M6 aurait également pris le même chemin. TF1 et M6 devaient racheter la participation de 33,33 % de France Télévisions dans Salto (45 millions d’euros), dans l’éventualité de la concrétisation de projet de fusion qui a finalement été abandonné.
France Télévisions aussi sur le départ ?
Interrogée par Le Figaro sur la sortie de TF1 et M6 du capital de Salto, la présidente de France Télévisions n’avait pas précisé si le groupe audiovisuel public avait l’intention de faire de même.
Delphine Ernotte avait seulement évoqué un nouvel actionnariat pour l’avenir de Salto et la possibilité d’un nouvel acquéreur, tout en laissant les contenus de France Télévisions sur la plateforme. Cela paraît mal embarqué désormais.