Le président Macron a fixé comme ambition d’atteindre le nombre de 100 licornes françaises en 2030. C’est ambitieux pour un Etat qui en dénombrait 25 un an plus tôt – chiffre porté depuis à 27.
Sendinblue, qui figure déjà au Next40, pourrait participer aux ambitions présidentielles et à sa fascination pour les licornes. En attendant, l’éditeur français peut revendiquer le statut de Centaure.
Des revenus tirés par les rachats et l’offre de solutions
En effet, la valorisation n’est plus le seul critère pour évaluer le potentiel d’une startup. Les investisseurs scrutent de près les revenus récurrents annuels. Et sur ce paramètre, Sendinblue a donc dépassé, pour ses 10 ans, les 100 millions de dollars d’ARR.
En franchissant ce seuil, l’éditeur SaaS se hisse au rang de Centaure. Plusieurs leviers ont permis à celui-ci de croître jusqu’à ce niveau de revenus cloud. D’abord, il y a la crise Covid et ses effets en matière de digitalisation, en particulier des TPE-PME.
Et pour tirer profit de cette dynamique, Sendinblue a également fortement diversifié son offre logicielle. Lancée en 2012, la société proposait au départ des services centrés sur l’e-mailing.
Depuis 2019, son catalogue s’est étoffé afin de fournir tous les outils du marketing digital, avec donc un fort accent sur les TPE/PME. La stratégie convainc les investisseurs et Sendinblue lève 140 millions d’euros en 2020.
Une scale-up qui se rêve en licorne
Interrogé un an plus tard par ZDNet.fr, en mars 2021, l’éditeur affichait une croissance annuelle de 60%. Il revendiquait en outre 180.000 clients dans le monde, dont 90% de PME de moins de 50 salariés.
En 2022, Sendinblue poursuit sur sa lancée en multipliant les acquisitions. Devenue une « scale-up », et pressenti comme une future licorne, l’entreprise tricolore bouclait en mars dernier, avec MeetFox, sa quatrième acquisition en moins d’un an.
La stratégie de Sendinblue est claire : se muer en acteur incontournable du marché du marketing digital où évoluent pourtant des géants mondiaux comme Salesforce. Le nouveau centaure français doit encore galoper pour rejoindre l’étalon Américain.
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