Des chercheurs de l’Université de Chicago aux États-Unis ont récemment levé le voile sur une étonnante montre dont le fonctionnement repose sur un organisme vivant.
Cette dernière peut afficher l’heure, mesurer la fréquence cardiaque du porteur, mais elle nécessite un soin tout particulier. L’idée est de changer notre relation avec nos appareils électroniques et c’est pourquoi la montre en question intègre un Blob.
Un blob dans une montre
Cet organisme vivant qui n’est ni un animal, ni une plante, ni un champignon est étudié depuis des années par les scientifiques. Il s’agit là d’un Physarum Polycephalum, un être unicellulaire dont la croissance est particulièrement rapide. L’organisme se nourrir principalement de céréales (il adore l’avoine) et nécessite un environnement humide, mais déteste la moisissure.
Dans la montre, le blob en question est proposé sous la forme d’un sclérote (la forme endormie et seche du blob). Pour l’activer : un peu d’eau et d’avoine font l’affaire, le bloc se réveille et mange l’avoine avant d’entamer sa croissance.
Présenté dans un espace confiné, c’est le blob en lui même qui va ensuite permettre de fermer le circuit électrique et activer ainsi la fonctionnalité de monitoring cardiaque de la montre.
L’idée sera donc d’entretenir son blob pour continuer à profiter de la fonction de suivi cardiaque et les chercheurs espèrent que cela permettra aux utilisateurs de développer un certain attachement à l’objet, et de créer ainsi une rupture avec notre société de consommation et du tout jetable.