SpaceX a lancé mardi la première grappe de ses satellites Starlink de deuxième génération. 21 satellites V2 Mini ont été embarqués dans une fusée lourde Falcon 9 depuis la Floride.
Le CEO de SpaceX, Elon Musk, a confirmé que les satellites V2 Mini avaient atteint leur orbite.
En décembre, la FCC, l’autorité américaine de régulation du commerce, a délivré à SpaceX l’autorisation de lancer 7 500 des 30 000 satellites Starlink Gen2. Ces satellites peuvent fonctionner à des altitudes de 525, 530 et 535 kilomètres en utilisant des fréquences dans les bandes Ku et Ka. Ils utilisent également la bande E pour le backhaul.
Les Starlink V2 Mini pèsent 800 kilogrammes, trois fois le poids des anciens satellites Starlink
Les satellites Starlink de deuxième génération existent en deux variantes : le V2 Mini et le V2 complet, plus grand. Les V2 sont compatibles avec le lanceur Starship tandis que les V2 Mini sont compatibles avec le lanceur Falcon 9. Jusqu’à présent, SpaceX a lancé les satellites Starlink de première génération par lots de 50 à 60. « Les satellites V2 lancés sur Falcon 9 sont un peu plus petits. Mais ne vous laissez pas tromper par le nom, un satellite V2 Mini a une capacité de desserte des utilisateurs quatre fois supérieure à celle de ses homologues précédents », a déclaré SpaceX dans un communiqué.
SpaceX n’a pas précisé quelle était la capacité de chacun de ses satellites V2 Mini. Selon Ars Technica, la première génération était conçue pour une capacité de liaison descendante globale de 17 à 23 Gbps chacun. Jusqu’à présent, SpaceX a lancé près de 4 000 satellites. Selon Spaceflight Now, les satellites Starlink V2 Mini pèsent environ 800 kilogrammes, soit trois fois le poids des anciens satellites Starlink. Ils sont également beaucoup plus grands, avec une largeur de 4,1 mètres. Et une fois que les ailes du panneau solaire sont ouvertes en orbite, les satellites ont une portée de 30 mètres, contre 11 mètres pour l’original.
Mais la grande critique faite à ces satellites est la pollution lumineuse qu’ils provoquent.
Miroirs diélectriques et peinture sombre
Sur
ce point, SpaceX a expérimenté sans succès avec la première génération une peinture sombre pour
absorber la lumière du soleil. Puis une visière, nommée VisorSat, pour
empêcher la lumière du soleil de frapper le satellite. SpaceX assure que
ce dispositif, couplé à des changements de configuration de vol pour
minimiser les réflexions solaires sur la surface des satellites,
fonctionne correctement.
Pour sa seconde génération de
satellites, SpaceX assure avoir mis au point « une combinaison de films
miroirs diélectriques, qui reflètent la lumière du soleil loin de la
Terre, et d’une peinture noire à faible réflectivité. Ainsi,
bien que nos satellites V2 Mini sont plus grands que les versions
précédentes, nous nous attendons à ce qu’ils soient aussi sombres, voire
plus sombres ».
Fort de son expérience, SpaceX assure désormais aussi veiller à ce « qu’aucun débris ne reste dans l’espace plus de cinq ans, si un satellite devient non manœuvrable ». Cette précision est destinée à rassurer les critiques de ces générations de satellites, lancés en grappes, et dont le modèle économique repose sur la redondance en cas de panne. SpaceX assure désormais que la fiabilité de ses satellites est de 99 % sur la première génération. Cela signifierait que seuls 40 satellites de première génération soient tombés en panne. L’entreprise assure par ailleurs que l’exploitation de satellites sous les 600 kilomètres d’altitude assure la désintégration des appareils défectueux ou en fin de vie à leur entrée dans l’atmosphère.
Source : « ZDNet.com »
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