Un géant de l’automobile chinois veut lancer une concurrente à la Dacia Spring, dotée d’une batterie au Sodium

Un géant de l’automobile chinois veut lancer une concurrente à la Dacia Spring, dotée d’une batterie au Sodium


Inconnue en France, bientôt dévoilée en Chine, la Seagull pourrait être la plus grande concurrente de la Dacia Spring.

Le numéro 1 mondial de la production de batteries est Chinois. Ça ce n’est pas vraiment une surprise. Mais ce que l’on sait un peu moins, c’est que BYD, est également un constructeur de véhicules électriques et qu’il affiche de grandes ambitions, notamment vis-à-vis de l’Europe. Son prochain véhicule, la Seagull (traduisez mouette), est une petite citadine qui sera officiellement dévoilée le 18 avril lors du salon de Shanghai. Sa particularité : elle dispose d’une batterie au Sodium-Ion et est taillée pour faire mal à la Dacia Spring.

Voilà quelques mois déjà que les clichés de la Seagull circulent sur Internet. BYD sait que sa voiture est scrutée, aussi bien en Chine où elle pourrait s’imposer sur l’entrée de gamme qu’en Europe où elle est regardée avec méfiance, de la part de Dacia, donc, mais aussi du groupe Volkswagen qui prépare actuellement une ID.1. La raison de cette inquiétude est évidente. BYD a tous les arguments pour frapper fort dès son arrivée probable sur le Vieux Continent. La Seagull concentre une bonne partie des points forts du constructeur, à commencer par son savoir-faire en matière de batterie et sa capacité à encaisser leur coût dans le processus de production.

La première voiture dotée d’une batterie Sodium-Ion

Ainsi, les premiers clichés officiels de la Seagull s’accompagnent également d’informations techniques qui donnent déjà un aperçu des capacités du véhicule. Dans le style, BYD a choisi de miser sur un design sportif et anguleux qui a reçu un bon premier accueil. Sous le capot, la petite citadine pourrait faire l’unanimité. BYD prévoir de la commercialiser en deux versions, celles-ci différant essentiellement au niveau de la batterie. Le tronc commun se compose d’un moteur de 55 kW adapté à un usage principalement urbain.BYD-Seagull

La version d’entrée de gamme aura la particularité d’inaugurer une nouvelle chimie de batterie dite « Sodium-Ion ». Celle-ci a un inconvénient connu, une densité énergétique inférieure aux batteries actuelles, mais elle dispose également d’un énorme avantage : elle est nettement moins chère que ses concurrentes. Elle convient donc parfaitement aux véhicules qui ne visent pas de longs trajets, à l’image des micro citadines. Sur la Seagull, cette configuration devrait permettre d’atteindre 250 km d’autonomie. Il s’agit d’une estimation assez approximative dans la mesure où pour le moment seul l’homologation chinoise, le fameux cycle CLTC a été communiquée. Celle-ci, connue pour être particulièrement généreuse, donne la dernière production de BYD à 300 km.

Le géant chinois prévoit également un second modèle, doté cette fois d’une batterie LFP, plus classique. Cette version « haut de gamme » pourrait afficher entre 320 et 350 km d’autonomie.
Bien entendu, l’argument massue de BYD pour envahir le marché européen pourrait bien être son prix. En Chine, les deux versions de la petite citadine seront commercialisées à, respectivement, 10 700 et 13 400 euros. Si BYD va au bout de son intention et lance ce modèle en Europe, il sera vendu un peu plus cher, mais son prix devrait rester inférieur à 20 000 euros. En conséquence, la Seagull pourrait bien être l’un des concurrents les plus sérieux à la Spring. Techniquement supérieure, la chinoise pourrait surtout être bien moins chère que la low cost de Renault.

Source :

Automobile propre



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