Le bonus réparation a été introduit pour étendre la durée de vie des produits en incitant à leur réparation plutôt qu’à leur remplacement par un produit neuf. Qu’il s’agisse d’appareils électriques ou électroniques, il se présente comme une remise automatique sur le coût de la réparation, variable selon la catégorie de produit.
Mis en place en décembre 2022, le dispositif semble rencontrer un certain succès avec plusieurs dizaines de milliers d’utilisations à son actif et beaucoup plus à venir à mesure que les catégories concernées s’étendront et que les réparateurs certifés QualiRépar seront plus nombreux.
Doublement du bonus
Mais pour le gouvernement, ce démarrage n’est pas suffisant. Avec 24 euros de remise de moyenne, seuls 500 000 euros ont été mobilisés jusqu’à présent par rapport à une enveloppe prévue de 63 millions d’euros, dans le cadre de la loi AGEC (Antigaspillage pour une économie circulaire).
Le gouvernement entend donc pousser l’effort plus loin et plus fort. Le bonus réparation sera donc doublé à partir du 1er juillet 2023, indique Le Parisien, pour l’ensemble des appareils.
Pour une tablette tactile ou un smartphone, le nouveau bonus passera ainsi à 50 € au lieu de 25 € (avec l’intégration de la réparation d’un écran cassé dans les réparations éligibles), tandis que la réparation d’un téléviseur donnera droit à une réparation de 60 €, au lieu de 30 € précédemment.
Forcer les grandes enseignes à s’y mettre
L’autre angle d’attaque pour améliorer le dispositif vise à pousser les grandes enseignes à passer au label QualiRépar. Certaines d’entre elles résistent car elles disposent déjà d’un programme de garantie proposé aux clients.
Le ministère de l’Ecologie les attend au tournant et pourrait les y contraindre par arrêté. Cela concerne en particulier Fnac-Darty, Apple ou Auchan, tandis que d’autres comme Boulanger et Leclerc ont déjà obtenu l’agrément.
La logique générale reste celle de l’économie circulaire avec une extension du cycle de vie des produits en tentant de les réparer ou de les recycler de manière à réduire le volume des déchets électroniques et de préserver les ressources de la planète.