Parce que les besoins ne sont pas les mêmes, Nvidia a séparé ses architectures graphiques en une version pour GPU gaming et produits grand public avec Ada Lovelace et une variante destinée aux produits d’entreprises et datacenters avec Hopper.
Pour le salon Computex 2023, c’est plutôt Hopper qui est mis en avant alors que l’entreprise profite à plein de l’essor d’intelligences artificielles qui nécessitent en cours des milliers de cartes graphiques pour exprimer leur potentiel.
L’architecture pour produits professionnels revêt une importance particulière pour la firme, alors que les ventes de cartes graphiques grand public souffrent de la baisse des ventes de PC et que le marché a eu du mal à se remettre de la fin de la vague d’euphorie touchant les cryptomonnaies.
Nouvelle architecture graphique tous les deux ans
Nvidia a donc besoin de chouchouter ses clients et de montrer que la roadmap est bien garnie. Le salon Computex est parfait pour commencer à évoquer les nouveaux projets et les premières informations concernant Hopper Next, le nom générique de l’architecture graphique après Hopper, commencent à émerger.
Sous la dénomination Hopper Next se cacherait une architecture graphique Blackwell (d’après le mathématicien David Blackwell) dont Nvidia confirme qu’elle sera bien lancée l’an prochain, conformément à un cycle de deux ans.
La progression des performances serait similaire à celle entre Ampere et Ada Lovelace / Hopper, déjà impressionnante, aidée par les nouvelles techniques de gravure encore plus fines.
Encore un saut de performances ?
Selon les fuites, deux GPU ont déjà pointé le bout de leurs Tensor Cores avec les références GB100 et GB102, rappelle le site Wccftech, et profiteraient d’une gravure en 3 nm tout en conservant un design monolithique (toujours pas de configuration en chiplets, donc), au lieu des 4 nm (dérivé du 7 / 5 nm, c’est à dire le noeud supérieur) de Hopper.
Grace Hopper, l’état de l’art actuel chez Nvidia
En attendant, Hopper joue les vedettes au Computex 2023, seul ou en conjugaison avec le processeur ARM Nvidia Grace au sein d’une superpuce Grace Hopper désormais en production et que l’on retrouvera dans des systèmes GPU avancés qui offriront encore plus de performances aux systèmes d’IA génératives.
On peut imaginer que l’actuel ChatGPT avec modèle de langage GPT-4 aura l’air d’une esquisse limitée en comparaison des capacités des prochaines générations de GPU animant ses capacités de traitement d’information.