A l’occasion du salon VivaTech à Paris, Elon Musk était de passage pour faire le show et vanter les mérites de ses entreprises innovantes, de Tesla à SpaceX en passant par Neuralink.
Le milliardaire a eu l’occasion de s’entretenir avec le président de la République Emmanuel Macron, laissant planer l’espoir d’une implantation d’usine dans l’Hexagone.
Malgré sa présence sur le salon et les multiples interviews autour, l’homme d’affaires n’a fait aucune annonce marquante et n’a pas précisé de projet pour la France alors que s’est diffusée peu avant une rumeur concernant l’installation d’un site en Espagne, après la Gigafactory de Berlin.
Une Gigafactory en France, pas pour tout de suite
Alors, beaucoup de bruit pour rien ? Pas complètement, si l’on en croit l’entretien donné à France 2 dans lequel il a indiqué qu’il était « très probable » pour Tesla de mettre en place un ‘projet important‘ dans l’Hexagone.
La future Gigafactory au Mexique, dernier projet annoncé
Cela fait beaucoup de probabilités et de mystères et ce n’est certes pas l’annonce triomphante d’une installation en France que le gouvernement espérait sans doute mais cela laisse ouverte la piste pour des négociations et des efforts afin d’attirer le constructeur de véhicules électriques sur notre territoire, avec l’ambition d’y faire construire une usine de production de batteries électriques.
Pas de craintes sur un bonus écologique pro-européen
Tout en vantant l’attractivité de la France pour de futurs investissements, Elon Musk n’a donc rien dévoilé de ses projets, ici ou ailleurs en Europe. Et pour ce qui est de voir émerger un bonus écologique qui favoriserait plutôt les véhicules électriques européens, il a rappelé que les subventions publiques ne font pas tout et ne sont pas vouées à durer éternellement.
Une façon d’afficher sa confiance dans ses gammes de véhicules électriques, actuelles et à venir, pour continuer de séduire le public, même dans des conditions moins favorables.
Sans doute sait-il que l’Europe ne pourra pas se passer de véhicules électriques étrangers si elle veut atteindre son objectif d’arrêt des ventes de véhicules thermiques dès 2035.
Elle n’aura même pas assez de capacité de production de batteries électriques pour son propre marché, selon le dernier rapport de la cour des comptes de l’UE, au risque de mettre à mal l’industrie automobile européenne, en retard dans la transition vers l’électrique.