la Russie dans la course pour explorer un nouveau coin de Lune

Mauvaise nouvelle pour la mission lunaire historique


Pendant que la NASA et la Chine préparent le retour des humains sur la Lune, la Russie, nation pionnière des missions spatiales, n’a pas dit son dernier mot sur le sujet.

Le décollage de la mission Luna-25 ce 11 août 2023 vise à faire poser un alunisseur du côté du Pôle Sud de notre satellite naturel, une zone encore inexplorée et que vise également la mission indienne Chandrayan-3 quelques semaines plus tôt.

Le premier pays à atteindre cette zone encore vierge en tirera les honneurs et Luna-25 pourrait bien s’y poser en tête, mettant en lumière la capacité de la Russie à lancer des missions complexes malgré les difficultés du conflit en Ukraine et les sanctions mondiales visant son économie.

Le Pôle Sud lunaire, destination stratégique

Lancée par une fusée Soyouz depuis le cosmodrome de Vostochny, tout à l’Est du pays, la mission Luna-25 est un pur produit russe à destination de la Lune pour la première fois depuis 1976.


Décollage de la mission Luna-25

Les premières phases de la mission se sont déroulées normalement et l’agence Reuters rapporte que les instruments scientifiques à bord de l’alunisseur ont été activés ce dimanche, permettant de récolter les premières séries de données.

L’alunisseur devra se poser en douceur au Pôle Sud lunaire et y chercher de la glace d’eau qui constituera rapidement un enjeu stratégique pour de futures colonies humaines.

Course de vitesse

Selon l’agence spatiale russe Roskosmos, tous les systèmes automatiques et les communications fonctionnent normalement jusqu’à présent. Le plus dur reste à venir avec l’alunissage en douceur du module aux dimensions d’une petite voiture et son succès aurait un fort retentissement international et démontrerait que la Russie dispose toujours de solides capacités spatiales.

Luna-25 est la première mission russe à aller au-delà de l’orbite terrestre depuis 1991 mais l’agence spatiale russe a déjà exprimé de lancer d’autres expéditions vers la Lune et envisage de bâtir une station lunaire en association avec la Chine.

A plus long terme, la Russie entend également jouer la carte de l’exploration de la planète Mars, la maintenant dans le cercle étroit des nations capables de se projeter loin dans notre système solaire.

De son côté, la NASA prépare toujours le retour d’humains sur la Lune avec le projet Artemis en trois temps. Le premier volet a permis de faire orbiter une capsule automatique, le deuxième se prépare pour emmener un équipage en orbite lunaire et le troisième devra permettre un alunissage d’astronautes mais s’annonce déjà compliqué pour tenir les délais de 2025…voire pour atteindre l’objectif initial.



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