BlackBerry cherche à se vendre au plus offrant. L’ancienne gloire technologique, roi des smartphones avant l’avènement de l’iPhone, pourrait être acquis par une société de capital investissement.
Que restera-t-il de BlackBerry ? Le souvenir d’un pionnier du smartphone, avant qu’Apple rafle la mise avec l’iPhone… et probablement pas grand chose d’autre ! L’entreprise canadienne, qui a annoncé en mai dernier une revue stratégique de ses actifs, pourrait tomber dans l’escarcelle de Veritas Capital. C’est une société de capital investissement qui acquiert principalement des outils et des services vendus aux gouvernements.
Le smartphone avant l’iPhone
Alors que BlackBerry envisageait la possibilité de céder une ou plusieurs de ses activités, Veritas a mis sur la table une offre — dont on ignore le montant — pour l’ensemble de l’entreprise. BlackBerry discute aussi avec d’autres partenaires, donc rien n’est encore finalisé même si une conclusion semble approcher à grand pas.
BlackBerry est né en 1984 sous le nom RIM (Research in Motion). L’apport le plus important de l’entreprise au secteur des technologies, c’est bien évidemment la famille de smartphones équipés de claviers physiques. Des appareils ayant fait le bonheur des hommes d’affaires qui pendant de longues années, ont pu profiter du système de push des e-mails. À partir de 2007, la domination de BlackBerry a commencé à flancher avec l’avènement de l’iPhone puis d’Android.
En 2016, le constructeur a cessé de produire des smartphones, mais la marque a tout de même vivoté sur des appareils Android produits par d’autres sous licence BlackBerry. Elle a par la suite tenté de se faire un nom sur les marchés de la sécurité informatique et des systèmes d’exploitation pour les voitures, sans toutefois faire d’étincelles. Depuis janvier 2022, les smartphones sous BlackBerry OS ne fonctionnent tout simplement plus.
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BlackBerry cherche depuis à revendre son portfolio de brevets mobiles au plus offrant ; c’est Malikie Innovations qui a remporté la timbale pour 900 millions de dollars. Si la transaction avec Veritas va au bout, on ignore si l’activité actuelle de BlackBerry se poursuivra ou si le nouveau propriétaire voudra rentabiliser son acquisition en continuant la vente à la découpe de l’ancien champion des smartphones.
Source :
Reuters