Après des débuts fulgurants, l’histoire d’amour entre Paris et les trottinettes électriques en libre service se termine en eau de boudin : depuis ce vendredi 1er septembre, elles sont interdites dans les rues de la capitale.
Les Parisiens ne trouveront plus de trottinettes électriques en libre service : elles ont tout simplement été bannies, après avoir provoqué des nuisances et des incidents pendant des années. La Mairie de Paris avait organisé une votation citoyenne le 2 avril dernier pour sceller le sort de ces services : le résultat s’est très largement porté sur l’interdiction de ce moyen de transport, malgré un nombre de votants très faible.
Le désamour des Parisiens pour les trottinettes électriques
Résultat : les services de trottinettes en « free floating » ont dû faire place nette et retirer leurs véhicules des routes parisiennes. Ce 1er septembre marque la première journée sans les deux roues de Lime, Dott et Tier, les trois opérateurs qui avaient remporté l’appel d’offres organisé en 2020.
À Paris, les services de trottinettes électriques en libre service avaient fleuri deux ans plus tôt, avec un succès considérable. Rapidement, 30 000 de ces véhicules sont lâchés dans les rues de la capitale, occasionnant pas mal de désagrément pour les piétons et posant des risques pour la sécurité routière — sans oublier l’aspect social (les fameux juicers chargés de recharger les batteries des deux roues) et environnemental (gestion des trottinettes après leur fin de vie).
L’appel d’offres visait à réguler ce moyen de transport, avec des obligations pour les opérateurs choisis et une limite du nombre de trottinettes (5 000 par plateforme). Tout cela n’a cependant pas servi à grand chose, et ce sont finalement les Parisiens qui ont eu le dernier mot. Les trottinettes vont partir dans d’autres villes où elles sont toujours autorisées, que ce soit en France ou ailleurs en Europe. Les stationnements dédiés aux trottinettes vont être transformés en parking à vélos. Quant aux opérateurs, on ne s’en fait pas trop pour eux puisqu’ils gèrent également des parcs de vélos électriques en libre service à Paris.
Source :
Mairie de Paris