Le TGV M constitue la prochaine évolution du TGV et représentera la 5ème génération du train à grande vitesse. Conçu par Alstom, il tire parti des progrès techniques et d’un nouveau nez aérodynamique pour améliorer son efficacité.
Cela lui permettra de consommer 20% d’énergie en moins et d’émettre 32% de gaz à effet de serre en moins, tout en assurant une capacité de transport améliorée allant jusqu’à 740 places en configuration maximale (contre 634 places pour l’actuel TGV).
Un TGV repensé
Cela sera permis par la capacité de tracter de 7 à 9 rames et par la modularité de l’ensemble (possibilité de transformer les rames 1er classe en 2ème classe et inversement), sans compter une refonte de la connectivité pour des services WiFi améliorés à bord.
Le train sera équipé de multiples capteurs surveillant en continu son bon fonctionnement de façon à pouvoir optimiser la disponibilité et la maintenance.
Alstom indiquait en outre lors de sa présentation initiale que 97% des éléments de la rame du nouveau TGV pourront être recyclés.
Le TGV M à 320 km/h
Le TGV M réalise des tests de roulage depuis le début de l’année et doit parcourir 1 million de kilomètres à différentes vitesses en boucle fermée sur l’anneau de Velim (République Tchèque).
Les essais se sont enchaînés entre 200 km/h et 280 km/h et le TGV de nouvelle génération a finalement été testé à sa vitesse commerciale maximale de 320 km/h., validant sa dénomination de « matériel roulant ferroviaire à très grande vitesse« .
S’il a la capacité de rouler plus vite, le TGV conservera la même vitesse maximale que le TGV actuel pour pouvoir tirer parti de l’infrastructure existante et maîtriser les coûts de maintenance.
Il devrait néanmoins être testé à des vitesses supérieures sur boucles fermées, avec un essai à 350 km/h avant la fin de l’année. Le passage du cap des 320 km/h est déjà une bonne nouvelle pour son développement et sa capacité à être mis en service d’ici la fin 2024 et en 2025.