La publicité va envahir Prime Video. Suivant en cela Netflix et Disney+, Amazon a décidé de truffer de réclames son service de streaming, et la France ne sera pas épargnée !
Prime Video avait échappé au raz-de-marée publicitaire jusqu’à présent, mais ce sera bientôt terminé. À partir du début de l’année prochaine, les abonnés au service de streaming subiront des coupures pub aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Allemagne. Puis, plus tard courant 2024, la France y aura droit en même temps que l’Italie, l’Espagne, le Mexique et l’Australie.
Payer plus cher pour éviter la réclame
Pour ne pas subir l’assaut de la réclame, Amazon prévoit tout de même une formule « sans pub » à 2,99 $ par mois, qui s’ajoutera à l’abonnement Prime standard (le prix en euros sera révélé plus tard). Le géant du commerce en ligne préviendra les abonnés quelques semaines en avance, avant l’apparition des premières publicités afin qu’ils puissent, s’ils le souhaitent, souscrire à la nouvelle offre. Amazon prévoit jusqu’à 4 minutes de pub par heure.
L’accès à Prime Video est inclus avec un abonnement Prime, facturé 69,90 € par an ou 6,99 € par mois — des tarifs qui avaient augmenté en septembre dernier, une première depuis le lancement du service en France. Plutôt que de procéder à une nouvelle hausse qui aurait été mal perçue, Amazon a donc préféré mettre en place des coupures pub sur son service de streaming.
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La publicité sur les services de streaming, c’est une affaire qui roule. Du moins chez Netflix : six mois après son lancement, l’offre Essentiel avec pub avait séduit 5 millions d’utilisateurs actifs par mois, dont beaucoup de jeunes. Une « petite base » d’utilisateurs certes, mais la plateforme est optimiste pour l’avenir, d’ailleurs elle a supprimé sa formule de base sans pub dans plusieurs pays histoire de pousser les nouveaux clients dans les bras de la pub.
Source :
Amazon