Encore une fuite sur la Station spatiale internationale

Encore une fuite sur la Station spatiale internationale


Avec actuellement sept personnes à bord (trois Russes, deux Américaines, un Danois et un Japonais), la Station spatiale internationale (ISS) est victime d’une fuite de liquide de refroidissement. L’incident a été détecté dans la soirée de lundi, avec la présence de flocons provenant de l’un des deux radiateurs du module Nauka du segment russe l’ISS.

 » L’équipage à bord de la station n’a jamais été en danger « , déclare la Nasa. L’Agence spatiale russe Roscosmos a confirmé que la fuite observée se situe au niveau du circuit du radiateur externe et de secours de Nauka.

 » Le circuit principal de contrôle thermique du module fonctionne normalement et assure des conditions confortables dans la zone de vie du module. Rien ne menace l’équipage et la station « , indique Roscosmos sur Telegram.

Enquête en cours. Un impact de micrométéorite ?

Selon la Nasa, le radiateur en question a été livré à la Station spatiale internationale à bord du module russe de stockage et d’amarrage Rassvet, lors de la mission STS-132 de la navette spatiale Atlantis en 2010. Il a été transféré sur le module Nauka – arrivé en 2021 – dans le cadre d’une sortie extravéhiculaire de Roscosmos en avril.

 » Le radiateur principal de Nauka fonctionne normalement, avec un refroidissement complet du module, sans impact sur l’équipage ni sur les opérations de la station spatiale « , ajoute également l’Agence spatiale américaine.


La cause de la fuite fait l’objet d’une enquête en cours. Suite à la confirmation de la présence de flocons depuis les fenêtres de la coupole d’observation panoramique de la Station spatiale internationale, il a été demandé à l’équipage de fermer les volets pour éviter une contamination.

Une troisième fuite en moins d’un an

Il s’agit de la troisième fuite de liquide de refroidissement en peu de temps, après celle qui avait touché le vaisseau Soyouz MS-22 en décembre dernier, puis le vaisseau cargo Progress MS-21 en février.

Difficile de ne pas faire le constat qu’un dénominateur commun est du matériel russe, même si l’ISS est vieillissante dans son ensemble.



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