l’année 2023 est bien l’année la plus chaude jamais mesurée

le satellite météorologique dernière génération nous renvoie un cliché saisissant de la Terre


Le réseau européen Copernicus s’y attendait dès le mois de septembre mais attendait la confirmation de l’entrée dans l’automne : 2023 sera bien une année exceptionnelle en matière de relevés de températures à la surface du globe terrestre.

Le mois de novembre s’est montré à son tour extraordinaire concernant les relevés de température mesurés par la constellation de satellites et constitue le sixième mois consécutif de record battu.

Il affiche une moyenne de 14,22 degrés C, supérieur de 0,32 degré par rapport au record précédent enregistré en novembre 2020, et de 1,75 degré par rapport à la moyenne des années 1850-1900 de l’ère pré-industrielle, rapporte le service Copernicus.

2023, une année proche du seuil +1,5 degré

Les mois de septembre à novembre, soit la période de l’automne boréal, ont affiché une moyenne de 15,30 degrés C, à près d’un degré au-dessus des moyennes.

Sans attendre la fin du mois de décembre, Copernicus relève que 2023 est dès à présent « l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire« , avec, outre les records de températures sur six mois d’affilée, deux jours où la température moyenne a été supérieure de 2 degrés par rapport aux valeurs de référence.


Sur les onze premiers mois de l’année, la hausse de température moyenne s’établit à +1,46 degré, à quelques encâblures du seuil de +1,5 degré estimé comme potentiellement déclencheur de phénomènes climatiques de très forte intensité et 0,13 degré au-dessus de la valeur pour 2016, précédente année la plus chaude jamais enregistrée.

Un freinage quasiment hors de portée ?

Le rapport de Copernicus arrive en pleine conférence COP28 durant laquelle les gouvernements vont de nouveau tenter de renforcer leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre mais pour laquelle les associations de défense de l’environnement dénoncent la présence massive des lobbyistes des énergies fossiles.

Si les prochaines années ne seront pas forcément toutes aussi chaudes que 2023, il faut s’attendre à ce que des années très chaudes reviennent de plus en plus souvent, avec des vagues de chaleur et de sécheresse.

La valeur de +1,4 degré au-dessus des températures de référence devrait aussi être retenue pour 2023 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Le scepticisme grandit quant à la capacité de pouvoir freiner la hausse des températures à +1,5 degré comme le proposaient les Accords de Paris lors de la COP21 de 2015 et la question se pose déjà pour le seuil de +2 degrés qui n’évitera pas un impact très fort de phénomènes climatiques massifs.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.