Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries, et aujourd’hui je vous explique pourquoi l’informatique professionnelle va résister au crash de la tech.
Hausse des taux d’intérêt, inflation galopante, incertitude économique… Oui, la pointe de l’aiguille s’approche méchamment de la bulle tech, les start-up licencient désormais à tour de bras, et les investisseurs fuient les valeurs des entreprises technologiques. Mais dans ce début de marasme, certaines entreprises technologiques font de la résistance.
Pas toutes, bien sûr, mais un petit segment d’entre elles tirent leur épingle du jeu. Et elles ont deux points communs. D’une part, elles font du cloud. D’autre part, elles vendent leurs produits et leurs services à des entreprises. Pas au grand public.
Résultats positifs et acquisitions
Voici donc deux exemples éclairants. Amazon a affiché sa première perte trimestrielle en sept ans. Mais les ventes de sa branche « cloud », AWS, ont grimpé de 37 % pour atteindre 18,4 milliards de dollars. En avril, Microsoft a publié un chiffre d’affaires cloud de 23,4 milliards de dollars de recettes pour le premier trimestre 2021, en hausse de 32 % sur un an.
IBM, HPE, ou encore Oracle font également preuve de résilience. Ces trois entreprises américaines surperforment même dans un contexte de marché à la baisse.
Et la velléité de Broadcom, qui a annoncé il y a deux semaines vouloir racheter VMware, un acteur du monde de l’entreprise, pour 61 milliards de dollars, valide l’analyse.
Alors, pourquoi une telle résistance ?
Eh bien, parce que les investisseurs considèrent que l’informatique d’entreprise est plus sûre que la technologie grand public, expliquent les analystes. Et ce n’est pas nouveau. Lorsque la bulle internet a éclaté au début des années 2000, ce sont les acteurs du B to C qui ont été dévastés. Pas les entreprises du secteur du B to B.
Par ailleurs, la crise du Covid a mis en évidence le fait que la technologie est capitale pour que les entreprises continuent à fonctionner. Et que par conséquent les investissements dans le cloud computing, qui permet de faire fonctionner des services de communication et des applications à distance, continuent de payer.
Pour Gartner, les dépenses mondiales en services de cloud computing public devraient cette année croître de plus de 20 % par rapport à l’année dernière. La bonne nouvelle donc, c’est que certains DSI vont pouvoir continuer à investir pour renforcer les capacités numériques de leurs entreprises.
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