Il va falloir s’habituer à voir fleurir les termes d’informatique spatiale ou d’ordinateur spatial dans les prochains mois. Des mots à la mode chez Apple et chez Xreal qui dévoile ses nouvelles lunettes de réalité mixte.
2024 sera l’année de l’informatique spatiale — c’est du moins ce qu’espère Apple qui vient d’annoncer la commercialisation du Vision Pro ! Le secteur voudra sûrement surfer sur cette vague (vaguelette ?) qui pourrait insuffler un peu de vigueur dans un marché, celui de la réalité virtuelle et augmentée, qui en a bien besoin.
Un moniteur au bout du nez
Xreal, qu’on connaissait auparavant sous le nom de Nreal, a justement dévoilé aujourd’hui son dernier « ordinateur spatial », l’Air 2 Ultra, qui ressemble à une grosse paire de lunettes de soleil. L’engin pèse 80 grammes, en partie grâce à son châssis en titane ; il s’adapte à toutes les formes de tête avec son système d’ajustement en 3 positions.
Les écrans micro OLED fournis par Sony ont une définition 1080p pour chaque œil. Le taux de rafraîchissement est de 90 Hz en 3D stéréoscopique, et de 120 Hz en 2D. La luminosité est de 500 nits. Les lunettes offrent un champ de vision de 52 degrés, la prise en charge du mouvement des mains et de la tête (sur 6 degrés). Les branches intègrent deux hauts parleurs. À l’intérieur, on trouve une puce Snapdragon XR2+ Gen 2, présentée tout récemment par Qualcomm.
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Comment ce fabricant est-il parvenu à obtenir un tel design à 799 € alors qu’Apple ne peut pas faire mieux qu’un casque encombrant, lourd et si cher ? C’est que le produit de Xreal n’est pas autonome : il faut qu’il soit branché à un smartphone, en l’occurrence un Galaxy S22 ou S23 pour une compatibilité optimale. Il est toujours possible de le connecter à un iPhone, un smartphone Android, un PC, un Mac, un Steam Deck et autres pour profiter de la fonction de recopie d’écran.
En un sens, c’est davantage un moniteur spécialisé dans l’informatique spatiale qu’un ordinateur au complet. En voyant l’Air 2 Ultra, on mesure plus facilement l’attente avant de porter sur le nez de vraies lunettes de réalité augmentée ! Il faudra en effet beaucoup d’investissements et pas mal de technologies nouvelles pour miniaturiser les composants nécessaires à la création de quelque chose d’autonome et de socialement acceptable.
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Source :
Xreal