Les « AI PC » sont la nouvelle marotte de l’industrie du PC, et pour cause : l’intelligence artificielle générative ouvre de nouveaux horizons aux constructeurs, aussi bien en termes de fonctionnalités que… lucratifs ! Microsoft, en pointe dans ce domaine, ne s’y est pas trompé et pourrait établir une configuration minimale assez élevée pour ces fameux PC.
Microsoft n’a encore rien confirmé, mais une indiscrétion provenant du cabinet TrendForce, généralement assez bien renseigné sur les coulisses de l’industrie, annonce une configuration de base plutôt musclée pour les « AI PC » : 16 Go de RAM au minimum. Les possesseurs de tours en seront quitte pour jouer du tournevis et installer une barrette, mais ceux qui ont des portables risquent de grincer des dents : la mémoire est soudée dans de plus en plus de modèles portables.
Un Copilot gourmand en mémoire vive
Il s’agira de l’enveloppe nécessaire pour faire fonctionner correctement Copilot, l’assistant de Microsoft carburant à GPT. Les fabricants de barrettes se frottent les mains ! Mais ce n’est pas tout : ces PC devront aussi développer un minimum de 40 TOPS (40 000 milliards d’opérations par seconde), fournis par un GPU dédié et/ou un NPU, autrement dit une puce chargée du traitement des opérations IA.
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La puce Snapdragon X Elite présentée par Qualcomm l’an dernier devrait obtenir son macaron « AI PC compatible » grâce à ses performances (45 TOPS). Tout comme la gamme Ryzen 8000 d’AMD. Ça ne sera pas le cas malheureusement des puces Meteor Lake d’Intel dont la puissance combinée CPU + GPU + NPU est de 34 TOPS. L’architecture Lunar Lake pourrait en revanche dépasser le seuil limite.
Microsoft donnera probablement dans les prochaines semaines la liste des critères pour les configurations minimales afin de pouvoir utiliser Copilot (et Copilot Pro fraîchement annoncé). Pour l’éditeur de Windows, c’est clairement la voie de l’avenir, à tel point que les futurs claviers PC seront équipés d’une touche spécifique pour appeler l’assistant…
Le vrai branle-bas de combat débutera normalement en avril avec l’arrivée de la mise à jour « Germanium » de Windows : elle préparera le terrain à la mise à jour « Hudson Valley » de cet été, qui comprendra bon nombre de fonctions IA.
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Source :
TrendForce