Pourquoi le Vision Pro n’est pas pour tout le monde

Apple Vision Pro Zeiss 1


Le Vision Pro n’est pas pour tout le monde, et non, pas uniquement à cause de son tarif ! Les porteurs de lunettes sont en effet désavantagés, ils doivent acheter en plus des inserts optiques Zeiss et malheureusement, certaines situations peuvent dégrader fortement l’utilisation l’appareil, voire l’interdire.

Contrairement aux casques Quest, il n’est pas possible d’utiliser le Vision Pro avec des lunettes. Apple a préféré à la place proposer des inserts optiques qui viennent s’aimanter à l’intérieur du réalité mixte. C’est mieux intégré certes, mais cela signifie aussi qu’il faut commander ces accessoires auprès de Zeiss, le partenaire du constructeur dans cette aventure. La commande se réalise au moment de celle du casque (il est aussi possible de les acheter en solo).

Ce n’est pas aussi simple qu’acheter un iPhone

Il y a deux types d’inserts, comme le détaille Apple dans une fiche d’assistance. Les plus abordables (99 $) se destinent à ceux qui utilisent des lunettes de lecture pour corriger la vision de près. Les presbytes savent de quoi il s’agit, il s’agit d’une condition qui survient généralement après 40 ans, où l’œil perd progressivement sa capacité à faire la mise au point sur des objets proches. Apple et Zeiss proposent trois niveaux de puissance dioptrique (D) qui s’échelonnent de +0,75D à +2,75D.

Le constructeur recommande de s’adresser à un professionnel de la vue si l’usage du Vision Pro provoque de la fatigue oculaire ou de l’inconfort.

La sélection des inserts se déroule via un questionnaire. © 01net

Pour les porteurs de lunettes de vue correctrices, autrement dit des lunettes fabriquées à partir d’une ordonnance d’ophtalmo ou d’optométriste, des inserts sont également proposés (au prix de 149 $). Il faut fournir l’ordonnance (« complète et lisible », précise Apple) lors de la commande : elle doit comprendre la correction de la vision de près et de loin, la date d’expiration, ainsi la licence du professionnel et sa signature — hé oui, il faut impérativement qu’il soit basé aux États-Unis, seul pays où le casque est commercialisé. Les ordonnances sont-elles examinées manuellement ? Apple ne le précise pas !

Les optiques sont disponibles pour la « vaste majorité » des corrections oculaires, néanmoins des témoignages ont rapporté que Zeiss pouvait rejeter des prescriptions. Par ailleurs, le fabricant de produits optiques ne peut pas, pour le moment, produire d’inserts contenant une valeur de prisme (strabisme ou désalignement des yeux). Zeiss propose un outil en ligne pour savoir si une prescription peut être prise en charge (à cette adresse).

Ceux qui portent des lentilles de contact seront ravis de savoir qu’ils n’auront pas à acheter d’inserts optiques (du moment qu’ils portent leurs lentilles, bien sûr). Attention, Apple déconseille les lentilles de contact rigides, dans ce cas mieux vaut acheter des inserts. Les lentilles de contact cosmétiques doivent être retirées.

Les personnes ayant eu une chirurgie corrective de monovision sont invitées à faire faire une prescription pour obtenir des inserts. Il s’agit d’une procédure chirurgicale visant à corriger la vue de telle sorte que chaque œil soit ajusté pour une distance de focalisation différente, afin de réduire la dépendance aux lunettes ou aux lentilles de contact. Souvent, cette chirurgie est réalisée au laser.

Enfin, Apple précise que plusieurs conditions médicales nécessiteront d’utiliser des fonctions d’accessibilité avec le Vision Pro : ptosis (chute des paupières), strabisme, amblyopie, nystagmus. Si le Vision Pro n’est actuellement vendu qu’aux États-Unis, les critères pour les inserts resteront identiques quels que soient les autres pays.

Lire Apple Vision Pro : on a épluché la fiche technique

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Source :

Apple



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