La Station Spatiale Internationale (ISS) vit ses dernières années et devra bientôt tirer sa révérence avec une désorbitation prévue pour le début de la prochaine décennie. Pour lui succéder, plusieurs projets de station spatiale orbitale sont en développement, avec une nouveauté : elles seront privées.
L’une des premières à venir sera Starlab, une initiative supervisée par la NASA et faisant participer plusieurs entreprises privées dont Airbus Defence and Space. Elle pourra accueillir des astronautes de la NASA, de l’ESA et d’autres nations au fil des missions et maintenir une présence humaine dans l’espace terrestre proche, à côté de projets d’hôtels spatiaux et de stations orbitales nationales.
Une nouvelle façon de placer en orbite une station spatiale
La station spatiale pourra servir aussi bien de lieu de vie spatial que de laboratoire de recherche ou de centre de production spatial grâce à un ensemble d’équipements pré-installés.
Starlab pourra accueillir jusqu’à 4 personnes dans un module cylindrique de 8 mètres de haut par 8 mètres de diamètre et doit être placée en orbite avant la fin de la décennie et l’arrêt des opérations de l’ISS. Et pour la placer en orbite, on sait déjà quel prestataire elle fera appel : SpaceX et son lanceur lourd Falcon Heavy.
L’un des points intéressants est que le lancement de la station spatiale privée pourra se faire en une seule fois à l’occasion de ce tir, au lieu d’une mise en place progressive de différents modules comme ce fut le cas pour l’ISS.
nouveau défi pour Falcon Heavy
La date de lancement n’est pas encore précisée mais elle interviendra avant 2030 et la fin officielle des opérations à bord de l’ISS. Depuis 2021, la NASA a injecté plusieurs centaines de millions de dollars répartis entre plusieurs entreprises pour développer les différents éléments nécessaires.
Parmi elles, Voyager Space et Airbus ont formé une co-entreprise Starlab Space qui supervise le projet de station spatiale et son lancement. Le lancement en un seul tir de la totalité de la station orbitale pourrait devenir une méthode de référence pour installer des habitations spatiales en orbite autour de la Terre dans les décennies à venir.