Après la cyberattaque, réouverture des urgences d’Armentières

Après la cyberattaque, réouverture des urgences d’Armentières



Le centre hospitalier d’Armentières commence à sortir la tête de l’eau après l’attaque par rançongiciel dont il a été victime. Mardi après-midi, l’établissement de santé a ainsi réouvert ses urgences, fermées après la cyberattaque déplorée dans la nuit de samedi à dimanche.


Dans un communiqué, la direction de l’hôpital a en effet expliqué que les logiciels professionnels nécessaires au fonctionnement des urgences et des blocs opératoires étaient opérationnels, tout comme ceux relatifs à la gestion des données des patients ainsi que celui pour leur admission et sortie. 



Investigations toujours en cours 

Par contre, les logiciels relatifs au laboratoire, à l’imagerie médicale et à la pharmacie font toujours l’objet d’investigations des informaticiens de l’établissement de santé et des experts de l’Anssi, le cyber pompier français, venus porter assistance.


“Cela signifie que les machines et les automates fonctionnent mais qu’une intervention humaine de programmation, d’analyse et de vérification est requise afin d’assurer une prise en charge des patients en toute sécurité”, précise l’hôpital.


De même, la direction générale de l’établissement de santé précise que les interventions et consultations non urgentes ont été déprogrammées le mardi 13 février, toujours dans un souci de sécurité des patients.

27 attaques par rançongiciel en 2022 

L’hôpital d’Armentières avait découvert l’attaque informatique dans la nuit de samedi à dimanche après l’impression de messages de demande de rançon par ses imprimantes, vers 2h du matin. Une heure plus tard, l’établissement de santé avait déconnecté l’ensemble de ses ordinateurs, avant d’ouvrir une cellule de crise dans la matinée. Les urgences avaient alors été fermées pour 24 heures.


En 2022, les derniers chiffres disponibles, le Cert Santé avait compté 27 attaques par rançongiciel contre des hôpitaux. Dix-sept d’entre eux avaient dû mettre en place un mode dégradé de fonctionnement pendant plusieurs semaines ou mois.


Aussi inquiétant soit ce panorama, cette sinistralité est à relativiser avec ce qui est constaté ailleurs. La Roumanie vient ainsi de signaler une attaque par rançongiciel qui concerne pas moins de 18 centres de santé.



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