Les phénomènes de marées présents sur Terre sont liés aux forces d’attraction gravitationnelles exercées par notre Lune. Ce phénomène, tout le monde le connait ou presque et l’humanité en a pris conscience il y a de cela belle lurette…
Mais saviez-vous que la planète Mars avait également une influence sur les courants du fond de nos océans ? Cela n’arrive pas très souvent, et pourtant le phénomène est bien réel.
Des chercheurs de l’université de la Sorbonne à Sydney viennent de révéler avoir mis en évidence l’impact de Mars sur les courants océaniques profonds. L’étude initiale visait à déterminer dans quelle mesure ces courants du fond des océans étaient impactés par les modifications du climat global et sur le temps. L’idée était de définir si les courants s’accentuaient lorsque le climat se réchauffe ou s’ils se calmaient à l’inverse.
Les scientifiques ont donc collecté, rassemblé et confronté des centaines d’analyses géologiques des profondeurs des océans. Ils ont analysé les dépôts de sédiments en ciblant les couches continues et harmonieux signes de courants faibles, et défini des motifs récurrents.
Car les ruptures des couches de sédiment constatées, conséquences de courants plus turbulents étaient plus nombreuses sur certaines périodes avec une répartition sur un cycle de 2,4 millions d’années.
En poussant les recherches pour définir l’origine de ces cycles récurrents, le constat a été assez étonnant : ils correspondent à une position récurrente de Mars et de la Terre qui intervient tous les 2,4 millions d’années.
Plus localement, l’étude a mis en évidence que les ruptures dans les couches sédimentaires étaient généralement plus fréquentes lors d’un phénomène de réchauffement temporaire du climat confirmant ainsi que les courants des fonds marins sont bel et bien perturbés par le climat global.
Néanmoins les résultats surprenants de l’étude devraient attirer l’oeil des scientifiques sur les perturbations de la Terre pouvant trouver une explication dans l’espace alors que l’on ne s’y attendait pas vraiment jusqu’à ce jour.