Nous avons pu essayer le futur concurrent de l’Apple M3, le Snapdragon X Elite sur une session de jeu. Grâce à l’émulation, la puce s’en sort convenablement et ouvre la voie vers le jeu sur PC Windows sous ARM. Les premières machines seront disponibles cet été.
En octobre 2023, après des années d’attente, Qualcomm a enfin présenté son futur rival des puces Apple Silicon (M2, M3…), le Snapdragon X Elite. Peu convaincante sur l’IA, la puce promet surtout un niveau de performances et d’efficience énergétique supérieur à l’existant sur PC Windows en X64/86.
La semaine dernière, les premiers benchmarks officiels présentés à la presse américaine se montraient très prometteurs. 01net.com a pu passer une petite heure avec des machines de test montées spécialement par Qualcomm dans une salle de présentation à Londres. Et l’un des ateliers, consacré au jeu vidéo, a particulièrement attiré notre regard.
Pourquoi le jeu vidéo sur ARM ne va pas de soi
Pourquoi le jeu vidéo est particulièrement intéressant ? Déjà parce que la plupart des jeux PC sont aujourd’hui développés pour une plateforme X86/X64, avec des CPU Intel ou AMD, parfois couplés à une puce graphique signée Nvidia, AMD ou même Intel. Pouvoir les lancer sur ARM est donc en soi une petite prouesse.
Mais plutôt que de s’embêter à convaincre les développeurs de porter leurs jeux, Qualcomm a fait un choix intéressant : s’appuyer sur l’émulation. Nous avons pu essayer le résultat manette en main sur trois titres :
- Control
- Baldur’s Gate 3
- Redout 2
Ça fonctionne et c’est déjà pas mal
Premier bon point : pendant l’essai, notre cerveau ne s’est pas allumé constamment pour nous rappeler que nous étions en train de jouer en émulation. Bien au contraire, disons même qu’absolument aucun élément ne permettait de trahir la supercherie. Autre bon point : la réactivité du système était irréprochable, un point crucial pour quiconque veut séduire les joueurs.
Pour parler un peu plus de performances, Control tournait en low à 30 FPS en 1080p, Baldur’s Gate 3 en low à 30 FPS en 1080p (avec le FSR 2.2 en qualité, donc équivalent 720p avec de l’upscaling). Quant à Redout 2, il montait même à 40 FPS en paramètres graphiques élevés.
Soyons clairs, l’expérience de jeu proposée ici ne saurait en aucun cas être qualifiée de jeu sur PC haut de gamme. En revanche, il faut reconnaître une réussite à Qualcomm : sur des PC portables à peine plus épais que des MacBook, nous avons pu entrevoir le premier usage réel de ces puces ARM. Une machine qu’on nous promet parfaite pour les travailleurs grâce à une autonomie bien supérieure, et qui peut permettre, une fois le travail terminé, de lancer une grande partie des nombreux jeux disponibles traditionnellement sur Windows.
Cet article a été rédigé dans le cadre d’un voyage de presse organisé par Qualcomm à Londres. La marque n’a en aucun cas participé à sa rédaction.
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