Microsoft prépare la fin du support de Windows 10 alors même que Windows 11 représente encore minoritaire sur le marché, et histoire de savoir ce qui attend les utilisateurs s’ils souhaitent rester sur l’OS, un youtubeur a mené quelques tests.
Eric Parker a décidé de constater de lui-même ce qu’il en est des OS abandonnés par Microsoft et si, plusieurs années après la fin du support et des mises à jour de sécurité, continuer à utiliser ces systèmes sur Internet représente un risque réel. L’idée est assez bonne puisque l’on sait que Windows 10 va laisser sur la touche des millions de PCs, incapables d’évoluer vers W11 du fait de limites matérielles… On peut donc s’offrir un aperçu des risques encourus.
Pour contenir les risques, le YouTubeur a fait le choix d’utiliser une machine virtuelle sous Windows XP, et le pare-feu a été désactivé (comme sur les premières versions d’XP, puisque l’option était en Opt-In jusqu’à la sortie du Service Pack 2 en 2004).
Alors combien de temps le système a tenu en ligne avant de montrer les premiers signes d’infection ? Pas longtemps… En quelques minutes, un malware a infiltré la machine, repéré dans le gestionnaire de tâches, et ce, sans que l’utilisateur ne surfe sur des sites « à risques ». Moins de 10 minutes de surf ont été nécessaires pour être atteint une première fois, puis le malware s’est multiplié en créait des backdoors pour opérer du contrôle à distance depuis la Russie.
Quelques heures plus tard, un nouvel utilisateur Windows a été créé par un autre malware, avec un mot de passe. Des malwares ont pris place dans la catégorie Autoruns pour se lancer automatiquement en même temps que Windows et dans le planificateur de tâches. On note Isma22 dans la liste, qui a pour fâcheuse habitude de fermer le navigateur Internet à chaque fois que l’on cherche des renseignements sur la façon de l’éradiquer…
Alors que Windows XP est encore utilisé sur plus de 5 millions de postes dans le monde et majoritairement dans des conditions critiques (banques, hôpitaux, NASA…), autant dire que les risques sont bien réels et les enjeux critiques.