Donald Trump poste sa première vidéo sur TikTok

Donald Trump poste sa première vidéo sur TikTok


A cinq mois de l’élection présidentielle, Donald Trump change d’avis. Alors qu’il y a quelques années encore il voulait interdire encore le réseau social aux Etats-Unis, l’ancien président a finalement publié sa première vidéo sur TikTok, samedi 1er juin.

Dans cette vidéo de treize secondes, on voit le candidat républicain à la présidentielle de novembre assister à un combat de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) à Newark (New Jersey), deux jours après avoir été reconnu coupable de falsification de documents comptables jeudi 30 mai.

« C’est un honneur », lance Donald Trump au début de cette vidéo dans laquelle on le voit saluer des fans et poser pour des selfies. La vidéo se termine avec l’ancien président disant à la caméra : « C’était une bonne entrée en matière, non ? »

Lundi 3 juin, la vidéo comptabilisait 59,6 millions de vues tandis que le compte @realDonaldTrump était déjà suivi par 3,4 millions d’abonnés – soit dix fois plus que celui de Joe Biden (343 000 abonnés).

Attirer de nouveaux électeurs

Tout au long de sa campagne, Donald Trump a utilisé ses apparitions lors des combats de l’UFC pour projeter une image de force et tenter d’attirer de potentiels électeurs qui ne suivent pas de près la politique ou l’actualité.

« Il n’y a pas de meilleur endroit qu’un événement UFC pour lancer le TikTok du président Trump, où il a reçu un accueil de héros et où des milliers de fans l’ont acclamé », a déclaré le porte-parole de l’ancien président américain, Steven Cheung, dans un communiqué à propos de la décision de la campagne de rejoindre la plate-forme.

L’avenir de la plate-forme aux Etats-Unis est un sujet de débat brûlant. A la fin d’avril, le président américain, Joe Biden, a promulgué une loi qui prévoit de l’interdire sur le territoire américain si sa maison mère chinoise Bytedance ne trouve pas d’acheteur dans les douze mois. De leur côté, TikTok et ByteDance ont porté plainte au début de mai contre les Etats-Unis, arguant que la loi était « inconstitutionnelle ».

Le Monde avec AP

Réutiliser ce contenu



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.