Intel avait rapidement reporté la faute sur les fabricants de cartes mères, ou plutôt les développeurs des bios intégrés à certaines cartes. Car pour séduire les utilisateurs, certaines gammes de cartes mères mettent en avance des performances de haute voltige, avec des modifications au niveau des courbes de tension ou encore la suppression des limites de puissance et overclock automatiques…
Le fondeur encourageait ainsi les utilisateurs à aller dans leur Bios pour basculer sur les réglages « Intel Baseline », soit les configurations telles qu’elles sont recommandées par Intel en fonction de chaque puce… Mais du côté des fabricants de cartes mères, on expliquait qu’Intel était consciente de la problématique et que ces réglages ne changeraient rien à la donne…
Fait est dit : les instabilités sur les générations Raptor Lake et Raptor Lake Refresh perdurent, même avec des configurations strictement conformes à celles recommandées par Intel, ce qui pointe une problématique bien plus profonde et encombrante pour Intel…
Malheureusement, Intel a de nouveau communiqué pour indiquer que les suppositions avancées ci et là (et notamment celle évoquant un bug dans le microcode de l’eTVB) ne sont pas fondées, et que la marque continue ainsi d’enquêter sur le sujet… Sans réellement progresser à ce jour.
C’est donc dans des conditions plus que délicates qu’Intel se prépare au lancement de sa prochaine génération de puces, qui vont avoir un peu plus de mal à convaincre les foules, d’autant plus qu’elles arriveront après les AMD Ryzen séries 9000 ainsi que leurs déclinaisons Ryzen 9000X3D.