Mistral AI et Axa s’allient pour adapter la GenAI à l’assurance

Mistral AI et Axa s’allient pour adapter la GenAI à l’assurance



Faire progresser l’intelligence artificielle sur la chaîne de valeur de l’assurance, c’est l’ambition qui réunit Axa et la startup Mistral AI. Les deux entreprises ont en effet officialisé leur collaboration afin de concevoir des solutions d’IA générative sur-mesure.

L’annonce intervient quelques jours seulement après la tenue du premier Data & AI Day d’Axa, un évènement interne dédié aux thématiques des données et de l’intelligence artificielle. L’occasion aussi de présenter auxcollaborateurs le programme NADiA (“Nouvelle Ambition Data et iA”).

Combinaison expertise métier et modèles GenAI

L’IA générative s’inscrit donc dans cette ambition. Dans ce domaine technologique, l’assureur dispose d’un premier outil central, une version privée de ChatGPT, alias Axa SecureGPT. L’application d’OpenAI est déployée aujourd’hui auprès d’environ 150.000 utilisateurs.

Axa planche cependant sur le développement d’autres usages de l’IA générative. Et l’assureur pourra, dans ce cadre, s’appuyer sur l’expertise de la licorne française Mistral AI. Outre des modèles de génération de texte (en open source ou non), l’éditeur dispose depuis peu d’un générateur de code, Codestral.

“Ce partenariat vise à combiner l’expertise d’AXA dans le domaine de l’assurance avec la technologie de Mistral AI pour créer des solutions d’assurance plus personnalisées, efficaces et prédictives”, indique l’assureur sur LinkedIn.

Collaboration sur les biais, l’interprétabilité et le greenIT

Il s’agit pour Axa d’aller au-delà des usages généralistes de la GenAI basés sur un SecureGPT. Axa précise ainsi viser “des applications plus spécifiques et plus fiables” tirant profit de l’IA générative. Ces développements ne sont pas sans complexité ni sans risques.

Or, Axa revendique une approche responsable de l’IA. La collaboration avec Mistral AI a donc aussi pour but d’apporter des réponses concrètes aux problématiques de biais et de transparence des modèles génératifs.

Le partenariat mettra dès lors l’accent sur le développement de cas d’usage spécifiques, mais aussi sur la réduction des biais et de l’empreinte environnementale des nouvelles solutions, ainsi que sur l’interprétabilité des résultats.

Mistral 7B déjà testé par des assureurs

Des travaux menés par les équipes R&D d’EDF ont permis de mesurer le coût énergétique de l’inférence. Une requête Google consomme en moyenne 0,3 à 0,4 Wth. Pour l’IA générative, ce chiffre est multiplié par huit à dix.

Les modèles open source de Mistral AI – en particulier Mistral 7B – sont déjà en expérimentation, voire parfois aussi en production, auprès de différents acteurs de l’assurance et de la finance. C’est par exemple le cas chez Groupama pour l’analyse de sentiment et afin d’identifier les motifs d’appel.



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