Comment Europol tente d’entraver les cybercriminels qui détournen …

Comment Europol tente d'entraver les cybercriminels qui détournen ...



Après les droppers d’Endgame, Cobalt Strike. Les polices européennes continuent le travail de sape contre les outils de prédilection des cybercriminels, une façon de leur compliquer la vie à défaut de les arrêter.

L’agence Europol vient ainsi d’annoncer le ciblage de versions anciennes et non autorisées de l’outil de Red team Cobalt Strike à la fin juin.

l’éditeur Fortra, est un outil particulièrement populaire dans la sécurité informatique. Il permet en effet de simuler des attaques et d’identifier les faiblesses d’un système d’information. « Cependant, entre de mauvaises mains, des copies sans licence de Cobalt Strike peuvent fournir à un acteur malveillant un large éventail de capacités d’attaque », rappelle Europol.

Certes, l’éditeur Fortra tente d’empêcher l’utilisation abusive de son logiciel. Mais, signale Europol, des cybercriminels ont réussi, « dans de rares circonstances », à voler d’anciennes versions ou à créer des copies piratées.

« Ces versions sans licence de l’outil ont été liées à de multiples enquêtes sur les logiciels malveillants et les ransomwares, notamment celles sur Ryuk, Trickbot et Conti », signale Europol.

Une utilisation notamment documentée par une fuite de données qui avait affecté les cybercriminels de Conti en août 2021. A titre d’exemple, l’Anssi avait également signalé l’utilisation de ce logiciel par Nobelium dans ces attaques contre le ministère des Affaires étrangères.

Avant Morpheus, Endgame

C’est la deuxième opération d’entrave de ce genre a être menée par Europol en quelques semaines. Il y a un peu plus d’un mois, l’agence avait en effet lancé une opération similaire contre cinq logiciels clés des cybercriminels.

Dénomée Endgame, cette manœuvre avait pour but de s’attaquer à des programmes clés pour les attaquants, Bumblebee, Pikabot, Smokeloader, SystemBC, IcedID et Trickbot.

Ces logiciels permettent en effet ensuite à d’autres gangs, spécialisés par exemple dans le rançongiciel, de faire main basse sur des précieux accès initiaux. Au contraire de Morpheus, cette opération d’entrave avait toutefois eu des résultats judiciaires concrets, avec l’arrestation de quatre suspects et l’émission de dix mandats d’arrêt internationaux.





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