La NASA et le ministère américain de l’Energie (DOE) ont sélectionné une poignée d’entreprises pour concevoir des concepts ayant un objectif simple et pourtant follement ambitieux : amener l’énergie nucléaire sur la Lune.
Les deux institutions ont ainsi signé trois contrats de 12 mois, d’une valeur de 5 millions de dollars chacun, auprès d’entreprises chargées de concevoir des systèmes d’alimentation de surface à fission qui pourraient être prêts à être lancés d’ici la fin de la décennie pour une démonstration sur la Lune.
Un système d’alimentation à fission de 40 kilowatts
Pour la NASA et les autorités américaines, le nucléaire s’est imposé tout naturellement en raison de la difficulté de trouver d’autres sources d’énergie facilement exploitables sur la Lune ou plus loin dans l’espace. Lorsque les astronautes retourneront sur la Lune, ou éventuellement lorsqu’ils se rendront sur Mars, ils auront besoin d’un système d’alimentation fiable et léger. Il devra également être capable de fonctionner dans différents endroits, ainsi que dans différentes conditions environnementales et météorologiques. Les systèmes à fission répondent à ces critères.
D’ici la fin de la décennie, la NASA et le gouvernement américain veulent tester sur la Lune un système d’alimentation à fission de 40 kilowatts. Pour une mise en perspective, un système de 40 kilowatts pourrait fournir suffisamment d’énergie pour faire fonctionner 30 foyers en continu pendant 10 ans. Les entreprises qui recevront ces nouveaux contrats devront concevoir des systèmes de 40 kilowatts qui devraient durer au moins 10 ans dans l’environnement lunaire.
« Le projet Fission Surface Power est une première étape très réalisable vers l’établissement par les Etats-Unis de l’énergie nucléaire sur la Lune », indique John Wagner, directeur du Idaho National Laboratory du DOE, dans un communiqué. Les trois contrats délégués par la NASA et le gouvernement américain ont été attribués à Lockheed Martin, qui s’associera à BWXT et Creare ; Westinghouse, qui s’associera à Aerojet Rocketdyne ; et IX, une coentreprise d’Intuitive Machines et de X-Energy qui s’associera à Maxar et Boeing.
Source : ZDNet.com
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