La horde de robots humanoïdes n’arrivera pas de sitôt chez Tesla. Optimus n’est certainement pas prêt ni à rejoindre ses usines ni à visiter celles d’entreprises tierces. Le calendrier change et sa mise en production est repoussée d’un an.
Les 1000 robots humanoïdes « Optimus » qui devaient arriver dans les usines Tesla l’année prochaine ne sont pas prêts. Le patron du constructeur automobile, Elon Musk, a repoussé le calendrier et prévoit maintenant d’embaucher ces machines dopées à l’IA à partir de l’année prochaine, avec un début de commercialisation pour des clients extérieurs en 2026.
La production pour un usage interne pourrait aussi être plus limitée que ce qu’Elon Musk laissait sous-entendre il y a de ça un mois, avec au lieu de 1000 humanoïdes une « faible production pour un usage interne l’année prochaine ». Pour les sociétés qui aimeraient se doter d’un tel robot dans leurs usines, il faudra attendre 2026 où la production devrait augmenter la cadence.
We’ve built @Tesla_Optimus from the ground up – and it’s already being tested in our factories pic.twitter.com/TDWZXeM74W
— Tesla (@Tesla) June 13, 2024
Pour eux, le bipède de Tesla serait en mesure de répondre à de nombreuses tâches, et devenir un jour un achat possible chez les particuliers également. Il coûterait, une fois en production à grande échelle, la bagatelle de 10 000 dollars à produire, un coût que la marque compte très vite rentabiliser en vendant la machine à 20 000 dollars. Rien qu’avec cette nouvelle activité, Elon Musk se voit élargir les profits de Tesla de 1 000 dollars.
Deuxième retard après celui du Robotaxi
Cela dit, tous les propos du milliardaire au sujet de Tesla ces dernières semaines se sont montrés très ambitieux, et Optimus n’est pas le premier produit que la marque repousse ce mois-ci. Plus tôt, Elon Musk a en effet dû changer la date de présentation du Robotaxi, qu’il avait fixé début août. À l’instar de sa voiture autonome, son robot humanoïde Optimus est présenté comme capital dans la stratégie de la marque et sa santé financière, au point qu’il serait plus important qu’une Model 3.
Ailleurs sur le marché des robots humanoïdes, Amazon travaille avec la startup Agility Robotics, qui a commencé à lui fournir son modèle baptisé Digit, et que nous avions pu observer en action près de Seattle, sur l’un de ses centres de distribution. Ce n’est pas le seul tant Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, convoite aussi les travaux de Figure AI, valorisé 2 milliards de dollars, et qui a reçu des fonds de la part de Nvidia, OpenAI, ou encore Microsoft.
L’ambition de Figure AI : « être l’un des premiers groupes à mettre sur le marché un humanoïde qui puisse être utile et exercer des activités commerciales », déclarait son patron Brett Adcock en février dernier. BMW a déjà répondu à l’appel, et une récente vidéo de la startup présentait son bipède en action, dans ses usines. Grâce à OpenAI, il pourra aussi converser avec les employés.
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