C’est un premier contact qui avait fait l’effet d’une bombe. En 2019, sortait le premier smartphone pliant grand public, un certain Galaxy Fold, renouvelé et amélioré cinq fois depuis. Comme il est coutume avec ces produits de rupture, il est difficile de réaliser sur le moment la performance technique qu’une telle réalisation représente. Il y a cinq ans, donc, soit environ deux siècles à l’échelle des évolutions technologiques sur le marché des smartphones, nous avions pu passer quelques semaines avec le premier Galaxy Fold. Le temps nécessaire pour apprécier la prouesse technologique (autant que faire se peut), se rendre compte de quelques défauts de jeunesse, mais aussi de s’interroger sur l’intérêt réel d’un smartphone capable de se transformer en petite tablette.
Pour dire vrai, le premier Fold nous avait laissé un goût d’inachevé, comme une impression d’avoir eu entre les mains un prototype, certes abouti, mais quelque peu en avance sur son temps. Surtout, il était difficile de voir en quoi ce téléphone capable de devenir une petite tablette pouvait changer notre approche et notre usage du smartphone. Rappelons tout de même qu’à l’époque, il tournait sur un OS (Android 9) qui n’était pas adapté au double écran et qu’il ne disposait pas non plus d’applications propres à son format.
Entre 2019 et 2024, Samsung a eu largement le temps de faire évoluer son grand pliant… et nous de passer à côté. Pour diverses raisons, nous n’avons plus jamais remis les mains sur un Fold depuis cette première version ambitieuse et imparfaite. Un éloignement qui a pris fin il y a quelques jours à l’annonce des Galaxy Z Flip 6 et Z Fold 6. Depuis dix jours, le dernier Fold a voyagé entre nos mains et notre poche droite (où il parvient encore à se glisser). Mais que vaut vraiment ce Fold 6 et à quel point Samsung a-t-il vraiment fait évoluer son grand smartphone pliant en cinq ans. C’est à ces deux questions que nous allons répondre dans ce test complet et comparé.
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Z Fold 6 : du changement pour se maintenir au niveau
Notre histoire avec le Fold s’est donc soldée en 2019 sans amertume aucune, mais sans pour autant un souvenir impérissable qui viendrait hanter nos nuits. Celle du Fold 6 a commencé avec l’impression d’avoir en main un produit véritablement différent et, pour le dire franchement, enfin abouti. Cette impression de différence ne vient pas de nulle part. Si le Flip a la faveur du public et des ventes, c’est bien le smartphone pliant historique de Samsung, le Fold, qui a eu droit cette année à la plus grande attention de la part du constructeur.
Parmi les changements apportés à cette nouvelle version, il y a bien sûr la modification du châssis pour des bords plus anguleux et un aspect qui se rapproche vraiment de ce que propose le Samsung S24 Ultra, mais aussi l’iPhone 15 Pro Max. L’enveloppe métallique (aluminium) du Fold donne une véritable impression de solidité, notamment lorsque le smartphone est replié, les deux volets s’alignant parfaitement. C’est beau, c’est bien exécuté et ça montre encore une fois que Samsung maîtrise son format. Le dos du smartphone accueille le module photo désormais traditionnel avec ses trois capteurs alignés à la verticale comme sur le S24 et dont le contour en aluminium brossé souligne la qualité des finitions. Certes, à 2 000 euros minimum le smartphone, c’est un prérequis, mais cela reste appréciable.
Design : quelques millimètres qui changent tout ?
Forcément, le Fold a évolué avec le temps. Samsung maîtrisant de plus en plus sa technologie, le pliant a gagné en finesse, a réduit son poids et se pare même d’une charnière en goutte d’eau depuis l’an dernier. À l’évidence, en cinq ans, le Fold a eu le temps de changer, et sa prise en main s’en ressent. Assez étrangement, la première impression une fois le Fold en main est la même qu’il y a cinq ans : « Quelle épaisseur ! ». Avant même d’ouvrir le smartphone en deux, le premier contact est celui d’un objet qui, s’il tient bien en main, reste plus charnu que notre téléphone habituel. Les quelques millimètres d’épaisseur en moins et les 25 g retranchés à son poids n’y font rien, habitués que nous sommes à avoir des smartphones relativement plats en main, cette épaisseur hors norme du Fold continue de nous surprendre.
Bien entendu, la différence est flagrante entre un smartphone qui apprenait à se plier et qui n’y arrivait d’ailleurs pas totalement et ce Fold 6 qui a gagné en souplesse tout en se permettant de devenir plus résistant (IP48, contre IPX8 auparavant). C’est à l’ouverture du smartphone en deux que les différences les plus flagrantes apparaissent. La pliure qui reste dans notre souvenir comme l’un des éléments les plus désagréables du premier Fold s’est vraiment atténuée. Une légère cambrure reste perceptible au bout des doigts, mais elle n’a rien de comparable avec la petite bosse d’antan. En revanche, la pliure reste visible, surtout si l’on regarde l’écran de côté. De face, la jonction n’est presque pas perceptible.
Paradoxalement, le changement le plus important n’est pas celui qui saute aux yeux. Il est palpable, immédiatement, sans que l’on puisse le nommer précisément, mais finit par s’imposer comme une évidence. Si le format de l’écran interne n’a pas évolué, nous sommes encore sur un carré toujours aussi peu pertinent pour des vidéos YouTube, le ratio, lui, a évolué. Concrètement, le téléphone est légèrement moins haut (- 1,4 mm) et un tout petit peu plus large (+ 2,7 mm). Ce changement a une conséquence directe sur l’écran en façade qui devient véritablement un écran 21 :9. Il est moins étriqué qu’auparavant et autrement plus agréable que celui des éditions précédentes. Ça tombe plutôt bien, car même si on dispose d’une arme fatale avec le double écran, c’est bien le « petit » affichage en façade qui reste le plus utilisé. Ces ajustements de quelques millimètres qui pourraient sembler anodins sont en réalité essentiels, ils permettent une meilleure préhension du Fold, qui est l’une de ses limites formelles. De fait, même la tenue du smartphone à une main, écran déplié, reste possible. Sur ce point, en revanche, avantage aux droitiers qui gardent dans la main la partie la plus lourde du smartphone, celle dans laquelle est implémenté le module caméra.
Écrans : à trois c’est mieux
Qu’en est-il à présent de la qualité des écrans. Si on passe sur la question de la pliure (visible lorsqu’on n’est pas en face du smartphone), force est de reconnaitre que Samsung a fait du bon travail.
À l’œil nu, que ce soit pour l’écran externe, mais surtout pour le double écran, la dalle est particulièrement flatteuse et on retrouve sur ce point sans doute l’un des avantages des smartphones du constructeur coréen. Cette impression n’est pas démentie par les mesures de notre 01lab qui relève une luminosité de 1615 cd/m2 et un pic lumineux en HDR qui atteint presque les 1 500 nits. Sur cette dalle Amoled (120 Hz) au contraste infini, ces valeurs sont tout simplement la garantie de contenus bien restitués. Certes, on remarque quelques dérives colorimétriques regrettables et un Delta E flashé à 5.69, mais il s’agit là de résultats vraiment corrects, notamment en comparaison de ce que fait la concurrence.
Rappelons également que Samsung ne néglige pas son écran externe, qui, bien que légèrement moins lumineux, fait presque aussi bien que son grand frère. Un bémol tout de même. La caméra interne sous l’écran déplié reste particulièrement disgracieuse et a du mal à se faire oublier. Compte tenu de son utilité assez réduite (on ne recommande pas les selfies avec l’écran ouvert), c’est un détail relativement fâcheux sur lequel Samsung gagnerait à s’améliorer.
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Le Samsung Galaxy Z Fold 6 au quotidien
Bien entendu, en cinq ans la partie logicielle du Fold a eu le temps de faire des progrès conséquents. Le smartphone qui peinait à trouver des applications taillées pour son double écran est aujourd’hui propulsé par une surcouche One UI 6.1.1 sûre de son fait. N’importe quelle application ouverte sur l’écran externe passe automatiquement en double écran dès lors que le Fold se déplie. Vous manquez de place sur l’écran ? Épinglez vos applications dans les coins et appelez-les lorsque c’est utile. Vous souhaitez partager votre écran en deux, travailler d’un côté et regarder une vidéo sur l’autre ? Rien de plus simple : un simple glissement de doigt suffit. Voilà quelques années maintenant que le Fold semble arrivé à maturité d’un point de vue logiciel, mais on ne peut s’empêcher de constater le chemin parcouru en cinq ans et l’apprécier. Mais ce n’est pas tout.
Ce que la nouveauté nous avait empêché de voir il y a cinq ans apparait désormais comme une évidence : plus qu’un simple smartphone, le Fold 6 est un outil, un compagnon de travail pour les pros. En effet, c’est dans une utilisation professionnelle que le grand pliant de Samsung s’est révélé le plus pertinent. C’est dans cette configuration (et non pas pour visionner des vidéos) que son grand écran est le plus pertinent. Nous l’avons donc utilisé pour retoucher des photos, consulter des pages Web et… pour écrire une bonne partie de ce test. Pour cette dernière mission, nous avons bénéficié d’une aide très précieuse avec le petit clavier portable de Logitech, le Keys to go 2 qui, associé en Bluetooth au Fold 6, nous a permis de tirer parti des capacités de l’application Notes. Assurément, ce combo est gagnant.
L’autre élément qui fait du Fold 6 un compagnon de travail fiable, c’est évidemment la présence de Galaxy AI. Rien de véritablement nouveau sur ce point dans la mesure où les principales fonctionnalités de l’IA de Samsung ont été dévoilées en début d’année avec l’arrivée des S24.
Galaxy AI est particulièrement efficace lorsqu’il s’agit de résumer des documents, de retranscrire des enregistrements audio ou de traduire, tout simplement. Même s’il existe une utilisation grand public pour chacune de ses fonctionnalités, c’est dans le cadre professionnel que les capacités d’IA de Galaxy AI sont les plus efficaces. Finalement, on en reviendrait presque à regretter l’absence d’un stylet intégré, accessoire compatible certes, mais vendu en option et qui ne peut se dissimuler dans la charnière du Fold.
Enfin, comment ne pas apprécier LA grosse nouveauté de ce Fold 6, reprise, il est vrai au S24… les sept ans de mises à jour, que ce soit au niveau d’Android comme pour la sécurité. Acheter un Fold aujourd’hui, c’est donc la garantie de pouvoir le garder longtemps. Pour rappel, le Fold premier du nom avait été lancé en septembre avant d’être retiré à la vente trois mois plus tard. Pas anodin donc, même si la fiabilité de Samsung n’a pas été remise en cause depuis.
Performances : du haut de gamme, tout simplement
Au volet performances, il n’y a pas de grande surprise. Le Fold 6 est propulsé par un Snapdragon 8 Gen 3 « for Galaxy », autrement dit optimisé pour les appareils made in Samsung. Gravé en 4 nm, le SoC désormais traditionnel des hauts de gamme Android colle parfaitement aux besoins du grand pliant coréen. Samsung a d’ailleurs travaillé sur un agrandissement de la chambre à vapeur de son Fold pour réduire la chauffe. De fait, notre Fold 6 de test n’a pas été pris à défaut sur ce point. Pour autant, il a été grandement sollicité, que ce soit pour travailler en multitâche, visionner des vidéos ou encore s’amuser avec ses fonctionnalités IA, notamment sur la partie photo, nous y reviendrons.
Dès lors, on pourrait compiler les chiffres mesurés par notre 01lab, s’épancher sur les 6 451 points réalisés sur le protocole Geekbench 6 Multi-Core ou se gargariser des 15 907 points affichés sur 3DMark Wild Life, mais nous nous contenterons de synthétiser de la sorte : le Galaxy Fold 6 ne souffre d’aucun défaut de performance, il est au niveau des meilleurs pour ce qui est de la fluidité, des performances en jeu ou encore de la réactivité de son appareil photo. En d’autres termes, c’est un smartphone haut de gamme qui tient son rang.
Photo : c’est mieux, mais toujours pas ce qu’on attend
Il n’y aurait pas de sens à mettre face à face la partition photo d’un smartphone de 2024 avec celle d’un autre modèle aussi haut de gamme qu’il ait été en 2019. Les progrès réalisés en cinq ans sur cet aspect sont considérables et rendent toute comparaison caduque. Dès lors, la seule analogie valable est celle qui oppose le Fold 6 à son plus proche prédécesseur.
Avec son prix prohibitif de 2 000 euros dans sa version 256 Go, le Fold 6 est automatiquement classé dans la catégorie premium. Et même si ce tarif est le fruit de son format et d’une technologie particulièrement couteuse, à ce prix, un fabricant ne peut décemment pas proposer un module photo en retrait. Or, depuis des années, celui des Fold est accusé de ne pas être au niveau de la série S qui arrive sur le marché six mois plus tôt. Samsung a beau plaider l’argument du format, les contre-exemples chez la concurrence prouvent qu’on peut à la fois être plié en deux et doué en photo.
Samsung semble en avoir pris note et a fait quelque peu évoluer son pliant sur cet aspect. Nous ne sommes toujours pas au niveau d’un S24 Ultra et c’est dommage, mais il y a tout de même un peu de mieux malgré une formule qui ressemble à un vaste copier/coller du modèle précédent. En effet, la fiche technique ne dit pas autre chose avec la présence d’un grand angle (50 mégapixels (f/1.8), d’un ultra-grand-angle (12 mégapixels (f/2.2) et d’un téléobjectif (10 mégapixels (f/2.4).
Nous passerons rapidement sur cette partie photo dans la mesure où les résultats sont très proches de ce que le Z Fold 5 proposait l’an dernier. La nouveauté majeure est l’ajout d’un zoom de qualité optique x2 qui permet au pliant de se rapprocher de ce que font les hauts de gamme Android, sans les égaler. Là encore, seul Samsung sait pourquoi il réserve son module grand-angle de 200 mégapixels au seul S24 Ultra.
Toujours est-il qu’au niveau des photos, hormis ce niveau de zoom supplémentaire, la partition est assez identique à celle de l’an dernier avec des clichés de relativement bonne facture, même si la gestion de la lumière de l’ultra-grand-angle laisse à désirer et que les déformations optiques sont courantes. Le téléobjectif fait son office, mais sans dépasser ses limites techniques, le grossissement numérique devient vite inexploitable et se contente donc d’un rôle de gadget. Finalement, c’est le module principal, le grand-angle qui offre les meilleures performances et c’est tant mieux. Sa seule faiblesse perceptible intervient lorsque la lumière commence à manquer. De nuit, il est effectivement moins pertinent, même s’il reste très cohérent.
Enfin, la partie photo profite elle aussi des capacités de Galaxy AI en intégrant sans doute les fonctionnalités les plus étonnantes de l’IA de Samsung. Ainsi, il est désormais possible de dessiner directement des croquis sur les photos et de demander à Galaxy AI de générer l’objet correspondant. Ce mode fonctionne étonnement bien, même avec des talents de dessinateur très limités. Son intérêt est en revanche plus discutable. Outre le fait de nous faire briller en soirée, il ne nous a pas été particulièrement utile pendant la dizaine de jours qu’aura duré notre test. Autre fonctionnalité très appréciée du grand public, et vraiment bluffante : la capacité de générer des portraits selon différents modes (cartoon 3D, aquarelle, esquisse ou comic). Là encore, les résultats sont assez probants, même si certains traits de visages sont mieux gérés que d’autres.
Autonomie : des progrès qui font du bien
Commençons par rappeler une évidence. L’autonomie du Z Fold 6 est étroitement liée à la fréquence d’utilisation de son double écran interne. Celle-ci dépendra de chaque utilisateur, mais il est communément admis qu’un propriétaire classique du pliant de Samsung passera le plus clair de son temps sur l’écran externe, réservant à l’écran déplié les tâches les plus exigeantes ou les plus consommatrices d’énergie.
Avec une batterie relativement compacte de 4400 mAh, le Z Fold 6 n’a pas la prétention de jouer dans la cour des smartphones les plus autonomes. Pourtant, sur cette dernière version de son pliant, Samsung a fait preuve de nets progrès en matière d’autonomie. L’utilisation d’une puce Snapdragon 8 Gen 3 et sa gravure en 4 nm y est sans doute pour quelque chose, l’optimisation logicielle de One UI également. Toujours est-il que sur le test d’autonomie polyvalente du 01lab, ce Fold6 dépasse pour la première fois la barre des 20 heures, alors que son prédécesseur tutoyait péniblement les 16 heures.
En conséquence, il est devenu vraiment possible de dépasser la seule journée d’utilisation avec un Z Fold, à condition bien entendu de l’utiliser de manière classique. S’il n’est employé qu’à regarder des vidéos sur YouTube, son autonomie sera moindre. L’autre variable d’ajustement concernant la capacité de la batterie du Fold 6, c’est Galaxy AI. L’intelligence artificielle de Samsung est très gourmande en énergie, surtout lorsque vous sollicitez votre smartphone pour la retouche photo. Dans cette configuration, il finit péniblement la journée avec moins de 10% d’autonomie restante.
Malheureusement, pour le Fold 6, il ne peut pas compter sur des capacités de recharge plus élevées que son prédécesseur. Limité à 25 W, il accuse un retard important de ce point de vue sur la concurrence haut de gamme Android. Retard que Samsung pourrait tenter d’atténuer en incluant un chargeur dans la boite, mais non même à 2 000 euros le smartphone. Certaines (mauvaises) habitudes sont dures à perdre.
Un Fold de plus en plus menacé
La réalité du Fold 6, aussi intéressant soit-il cette année, c’est qu’il n’est plus maître en son royaume. Après avoir lancé le format (en même temps que Huawei s’il fallait être exact), Samsung se voit désormais concurrencé par des acteurs très ambitieux, à l’image de OnePlus et son Open ou Honor et son sublime Magic V2 (en attendant un probable V3 qui pourrait être annoncé à l’IFA cette année). Entendons-nous, les trois modèles sont d’excellents smartphones, chacun ayant ses avantages. Le système Canvas de OnePlus qui permet de disposer d’écrans « virtuels » n’a toujours pas d’équivalent, par exemple. Le Magic V2 reste le plus fin, tout en intégrant un module photo plus ambitieux et plus capable que celui de Samsung. Enfin, à stockage équivalent, les deux concurrents affichent des tarifs nettement inférieurs. À l’heure où nous écrivons ces lignes, le pliant de OnePlus est vendu 1 599 euros sur la boutique du constructeur. Honor, quant à lui, affiche son V2 à un tarif de 1 299 euros. Les deux concurrents sont donc respectivement 400 euros et 700 euros moins chers, tout en ayant le double de capacité de stockage. Enfin, que dire de celui qui est sans doute le principal concurrent du Z Fold 6, son prédécesseur. En effet, il est possible de trouver le grand pliant de Samsung à moins de 1 200 euros actuellement. Dans la mesure où ce dernier disposera de Galaxy AI dans les prochains mois, il n’a presque rien à envier au Fold 6.
Aussi réussi soit-il, le Fold 6 nous parait donc affiché à un prix trop élevé. Trop élevé par rapport à la concurrence, trop élevé par rapport au prix réel de son prédécesseur, mais aussi trop élevé par rapport à il y a cinq ans. En effet, lors de son lancement, le premier Fold était vendu 2020 euros, soit un prix quasi identique au Z Fold 6 (1 999 euros).
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