Christel Heydemann, la directrice générale du groupe Orange, se déclare satisfaite de l’activité de l’entreprise au cours de cette première moitié de l’année 2024. Elle qualifié la période de “très bon premier semestre”.
La patronne juge ainsi “solides” les résultats d’Orange. Pour l’expliquer, elle met en avant ”la performance remarquable des activités en Afrique et Moyen-Orient”. Dans le même temps, le groupe a su améliorer son bilan en Europe et le stabiliser en France.
Politique de prix disciplinée en France
“En France, notre position de leader notamment sur le haut de marché et l’excellente qualité réseau et de service nous permettent de maintenir une politique de prix disciplinée”, commente encore Christel Heydemann.
La satisfaction affichée par la dirigeante du groupe français se traduit par une augmentation du chiffre d’affaires de 1,5% à 19,83 milliards d’euros. Et c’est donc en effet le marché Afrique & Moyen Orient (+14,7%) qui en est le principal moteur.
En Europe, les revenus progressent de 4% et de 0,3% en France. Tous les indicateurs ne sont pas au vert néanmoins. La baisse est plus que significative du côté d’Orange Business, dont le chiffre d’affaires recule de 11,3%.
Le Français retient cependant un signal favorable au travers d’une amélioration de la tendance par rapport au 1er semestre 2023 (+5,4 points). L’entreprise juge le bilan “en ligne avec le plan de redressement.”
Redressement pour Orange Business
Au 2ème trimestre 2024, le chiffre d’affaires d’Orange Business s’élève à 1 980 millions d’euros, en légère baisse (-1,4%).
Autre motif de satisfaction pour OBS, la croissance des services IT & d’intégration qui bénéficient de la croissance à deux chiffres d’Orange Cyberdefense (+10,6%) et des Services digitaux (+7,2%).
Ces hausses ne suffisent pas malgré tout à compenser totalement le déclin structurel des activités historiques Fixe voix et données (-7,9%). Le plan de transformation d’Orange Business doit y contribuer à terme.
Pour l’état-major d’Orange, ce plan “continue de porter ses fruits” au travers notamment des premiers départs volontaires et de la reconversion des employés des activités historiques vers les activités IT, qui “avance vite.”