le texte est adopté, mais…

le texte est adopté, mais…


L’interdiction à la vente de véhicules thermiques en 2035 ne serait plus qu’une formalité. Après le Parlement européen, ce sont les 27 états membres qui ont validé le texte.

Cette fois, c’est fait ! La directive du Parlement européen concernant l’interdiction à la vente de véhicules thermiques en 2035 a été validée par les 27 états membres de l’Union européenne (UE). Les constructeurs européens devront donc basculer l’intégralité de leur catalogue à l’électrique ou à l’hydrogène dans un délai maximum de 13 ans. Bien évidemment, ils pourront continuer à vendre leurs voitures thermiques hors du Vieux continent, puisque les autres marchés semblent moins enclins à accélérer la transition énergétique.

Ces derniers jours, une incertitude planait sur l’issue du texte. En cause, les propos du ministre des Finances allemand, Christian Lindner, qui avait explicitement remis en cause le texte et par la même occasion l’engament de son pays à le ratifier. Adoptée tard dans la nuit, la mesure aurait d’ailleurs donné lieu à d’âpres discussions entre les différents ministres de l’Écologie européens réunis au Luxembourg. Agnès Pannier-Runacher, la ministre française de la Transition énergétique, qui présidait la séance, a déclaré à la sortie des débats : « Cela constitue un grand défi pour notre industrie automobile ». Elle a également mis en avant la « nécessité de faire face à la concurrence chinoise et américaine qui a largement misé sur les véhicules électriques considérés comme l’avenir de l’industrie. »

La fin du thermique, vraiment ?

Pour parvenir à un consensus, les 27 ont dû revoir certaines de leurs ambitions à la baisse, ou du moins introduire un peu de nuance dans ce processus d’interdiction. Ainsi, le texte qui sera définitivement adopté dans les prochaines semaines laisserait encore la place à certaines technologies alternatives telles que les carburants synthétiques (une demande particulièrement appuyée de la part de l’Allemagne). Le cas de l’hybride rechargeable ne serait pas définitivement tranché, certains modèles pouvant être épargnés. Quant à l’exemption de cinq ans promise aux constructeurs de véhicules de niche ou de luxe (moins de 10 000 véhicules immatriculés chaque année), également appelée « amendement Ferrari », elle a été validée dans la nuit.

Bien que le texte ait été amputé d’une partie de sa substance, l’issue semble désormais certaine. Les voitures thermiques vivent leurs dernières années en Europe.





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