Sorare attendu pour s’expliquer devant le régulateur britannique …

Sorare attendu pour s'expliquer devant le régulateur britannique ...



Si l’entreprise française Sorare échappe aux sanctions de l’autorité française des jeux d’argent (ANJ), son équivalent britannique n’a pas encore tranché. Elle a annoncé hier une date d’audience pour examiner l’affaire. La start up spécialisée dans les jeux de simulations sportives basés sur l’utilisation de NFT est soupçonnée par le régulateur britannique d’avoir exercé son activité sans obtenir de licence appropriée sur le territoire du Royaume Uni.

Sorare conteste de son côté les accusations du régulateur britannique. L’entreprise indique à l’Usine digitale que « la commission a mal compris notre entreprise et a déterminé à tort que les lois sur les jeux d’argent s’appliquent à Sorare”.

Sorare propose une plateforme de jeu qui permet aux joueurs en ligne de constituer des équipes de football. Sorare organise ensuite des tournois entre les joueurs.

Les utilisateurs peuvent obtenir des cartes de joueurs de différents sports, représentées en jeu par des NFT. Ces NFT peuvent être acquis auprès de Sorare, puis être échangés entre eux via un système de vente aux enchères. Ces échanges sont réalisés via la cryptomonnaie Ethereum. Le système permet aussi aux joueurs de s’enrichir sur le commerce des cartes d’autres joueurs.

Dans l’œil des régulateurs

Ce n’est pas la première fois que l’activité de Sorare est dans le viseur des autorités de régulation des jeux d’argent. En mars  2022, le régulateur français s’était penché sur le cas de la société. L’affaire s’était finalement conclue au mois de novembre de cette même année par un accord entre l’Autorité Nationale des Jeux et Sorare.

La société avait accepté de modifier son offre en renforçant les accès gratuits à ses tournois en ligne. Elle avait également mis en place de nouveaux dispositifs visant à prévenir l’accès aux joueurs excessifs et aux mineurs.

Fondée en France en 2018, Sorare s’est rapidement fait un nom dans le monde du Web3 et de l’écosystème des start up française en annonçant en 2021 une levée de fonds de 681 millions de dollars. Depuis, la société multiplie les partenariats avec plusieurs clubs et ligues sportives afin de pouvoir proposer des visuels officiels de joueurs sur ses cartes.



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