La startupeuse Julie Huguet, nouveau visage de la French Tech

La startupeuse Julie Huguet, nouveau visage de la French Tech



Existe-t-il un lobby des savoyards ? Après les nomination des savoyards Antoine Armand et Marina Ferrari, respectivement ministre de l’Économie et ministère déléguée au Tourisme, au sein du gouvernement du savoyard Michel Barnier, c’est la savoyarde Julie Huguet qui prend la direction de la mission French Tech. Elle succède à ce poste à Clara Chappaz, récemment nommée secrétaire d’État à l’Intelligence artificielle et au Numérique.

Cet ancrage régional n’a rien d’anodin. C’est à Annecy que cette diplômée de HEC Paris a cofondé, en 2016, Coworkees, une plateforme d’intermédiation entre freelances et entreprises. Plus de 30 000 experts de l’informatique, de la communication ou du marketing sont référencés avant que la startup ne soit rachetée, en 2021, par Freelance.com pour, selon Les Echos, 2,4 millions d’euros.

Chevalier dans l’ordre national du Mérite

Au-delà de ses fonctions de directrice des ressources humains et de la culture et membre du CoDir de Freelance.com, Julie Huguet devient, de 2020 à 2023, présidente de la French Tech Alpes. La structure rassemble les territoires d’Annecy, de Chambéry, de Grenoble, de Valence-Romans et du Genevois français. « En tant qu’entrepreneure engagée, originaire des Alpes, j’ai eu la chance d’expérimenter de près la force de notre écosystème », estime-t-elle dans un post LinkedIn.

Plus récemment, la jeune entrepreneuse est devenue business angel. Elle investit dans les startups à impact spécialisées dans l’égalité femmes-hommes ou le futur du travail selon son profil LinkedIn. Il y a cinq mois, la trentenaire était nommée Chevalier dans l’ordre national du Mérite. Une reconnaissance décernée par…. Marina Ferrari.

Un contexte moins favorable aux startups

Selon Maddyness, sa nomination arrive après un long processus de sélection. Près de 150 candidatures ont été reçues. A la tête de la French Tech, Julie Huguet sera rattachée à la Direction générale des entreprises (DGE), au sein du grand paquebot qu’est Bercy. Elle aura fort à faire. Le contexte économique et politique est moins favorable aux startups que ces dernières années.

La rigueur budgétaire prônée par le gouvernement Barnier pourrait par exemple menacer le Crédit d’Impôt Recherche, un levier essentiel de l’innovation made in France. Si les quelque 15 000 startups françaises font preuve d’une belle résilience, elles risquent aussi de pâtir dans les prochains mois d’un ralentissement des levées de fonds, selon le dernier baromètre France Digitale – EY.

Lancée il y a plus dix ans, la mission French Tech vise à la fois :

  • A « améliorer la diffusion des solutions de la French Tech auprès de l’ensemble du tissu économique français pour renforcer notre souveraineté technologique »
  • A « soutenir le développement d’entreprises technologiques de rang mondial »

La French Tech a aussi pour ambition d’«accélérer l’ouverture de l’écosystème à tous les talents et tous les territoires » afin d’en faire « un moteur d’insertion professionnelle et économique pour tous ».

Cette administration publique emploie plus de 25 agents et s’appuie sur un réseau de plus de 1 400 bénévoles dans 52 pays.

Crédit photo : vidéo Welcome to the Jungle



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.