La société finlandaise va dévoiler la nouvelle Oura Ring 4, ou la quatrième génération de sa bague connectée. Celle-ci arrive dans un contexte tout particulier : le marché n’est plus uniquement représenté par des acteurs spécialisés. Samsung, en tête de peloton, a prouvé que ces petits anneaux bardés de capteurs intéressaient les géants de la tech.
Nous avons profité de l’année 2024 pour plonger 01net.com sur le sujet des bagues connectées, avec des tests de produits français comme la Circular Ring Slim, mais aussi des modèles de multinationales comme la nouvelle Samsung Galaxy Ring. Face à elle, il y a bien une marque qui se distingue du lot par la qualité de ses produits. Il s’agit de Oura, une entreprise finlandaise qui a réussi à trouver le meilleur compromis pour intégrer des capteurs généralement trouvés sur des montres connectées, autour de notre doigt.
En ce mois d’octobre, la marque devrait sortir la Oura Ring 4. L’actuelle génération a en effet plus de trois ans, même si celle-ci n’a pas pris une ride et n’a rien à envier à la concurrence. Dans notre test, nous soulignons ses points forts : une bonne analyse du sommeil, une synchronisation rapide des données sur l’application, des matériaux de qualité et une bonne accroche de la bague. Celle-ci n’a jamais déçu par son autonomie non plus (5 jours), mais restait un peu flou en termes de suivi d’activité sportive.
La nouvelle Oura Ring 4 a fait l’objet d’une attention toute particulière de Bloomberg, qui s’est penché sur l’entreprise pour faire le point. Nous venons donc d’apprendre que la marque avait vendu 2,5 millions de bagues connectées jusqu’à présent, pour atteindre 500 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel, le double de l’année dernière. Pour cela, la recette est simple : faire payer cher ses produits (à partir de 329 euros, et jusqu’à 599 euros, ainsi qu’un abonnement mensuel de 6 euros pour profiter de toutes les fonctionnalités de la bague.
Heureusement pour Oura, Samsung n’a pas hésité à se placer encore plus cher, avec une bague connectée disponible à partir de 449 euros et qui nous a davantage déçu que la Oura Ring 3 lors de nos tests. Le PDG de la marque, Tom Hale, se félicitait de cette confiance des clients et déclarait à Bloomberg : « Le taux de rétention est meilleur que tout autre modèle d’abonnement que j’ai vu », s’exclamait-il, avant d’ajouter que « pour doubler cette activité, nous n’avons pas besoin de faire grand-chose »
Oura Ring 4 : trois points d’amélioration
Rien n’est encore sortie de la bouche du patron d’Oura concernant le jour du lancement de sa nouvelle bague connectée. Mais des sources ont indiqué à Bloomberg que la Oura Ring 4 était bien prévue pour le mois d’octobre 2024, avec trois pistes d’améliorations par rapport à la précédente génération. Bonne nouvelle, ses équipes auraient travaillé pour offrir un meilleur suivi d’activité, mais aussi un design plus fin et une autonomie rallongée. Penchons-nous plus en détail sur l’évolution de sa fiche technique.
Concernant le suivi d’activités, Oura doit aller chercher des mesures et des fonctionnalités pour les sportifs, tels que les coureurs qui aimeraient enregistrer leur séance, les cyclistes, ou encore ceux qui aimeraient que leur bague puisse détecter une séance en salle de musculation. L’actuelle Oura Ring 3 reste très en surface, et sert surtout à calculer un score de préparation plus global, qui intègre l’activité, mais dans un sens peut-être trop vague.
Certaines marques de montres connectées qui n’offrent pas de GPS intégré, comme Withings, s’appuient sur le GPS du smartphone pour enregistrer des séances avec l’itinéraire et la vitesse (en vélo ou en course par exemple). Il serait intéressant de voir Oura faire la même chose sur une bague connectée. Ainsi, une montre de sport serait presque inutile pour un sportif amateur.
Côté design, il est clair qu’une bague connectée peut se distinguer d’une bague classique de part sa taille. Elle est plus imposante, notamment en épaisseur. La condition pour offrir une bonne autonomie, et loger les capteurs. Mais trois ans après la Oura Ring 3, la nouvelle Oura Ring 4 pourrait aller au-delà et continuer le processus de miniaturisation. À noter que grâce au revêtement à l’intérieur de la bague, celle-ci tient bien au doigt et ne donne pas la sensation d’une bague trop grosse, à condition de la porter sur l’index.
Quant à l’autonomie, Oura s’attaque à gros. Sa bague actuelle annonce 7 jours. Dans la réalité, il faudra la recharger tous les 5 jours environ pour être confortable, ce qui s’avère déjà suffisants alors que la recharge ne prend que 1h20 de 0 à 100 %. À noter que la bague fonctionne aussi bien de jour que de nuit, avec des mesures de la fréquence cardiaque, des analyses de l’apnée du sommeil, des mouvements pendant la nuit, de la VFC moyenne, ou encore de la variation de la température corporelle.
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