La fin des réseaux 2G et 3G aura des effets de bords pour de nombreux équipements connectées. Ces réseaux data sont facilement associés aux smartphones. Mais la plupart des terminaux en circulation supportent aujourd’hui leur connexion via des réseaux 4G ou 5G. Ils ne devraient être affectés qu’à la marge par la fin de support des technologies plus anciennes.
La donne est en revanche différente pour un autre type d’équipement qui s’appuie sur la connectivité 2G et 3G. Ce sont les ascenseurs, dont les dispositifs permettant de contacter les services de dépannage en cas de problème technique. Ils reposent principalement sur ces technologies bientôt obsolètes.
Un peu plus de 300 000 ascenseurs en France selon la fédération des ascenseurs s’appuient sur une technologie de transmission de signaux analogiques fonctionnant grâce à la 2G et la 3G. Pour se mettre au norme, il faudra donc installer de nouveaux boîtiers dans les ascenseurs. Mais dans certains cas, les charges liées à la mise en conformité pourraient être encore plus lourdes.
Des charges de copropriété en plus
La présidente de l’union des syndicats de l’immobilier invite donc les propriétaires de résidences équipées d’ascenseurs à se préparer à des charges supplémentaires.
Au cours des prochaines années, il faudra payer la mise au norme des ascenseurs avec les réseaux plus récents dit-elle auprès de Capital.
Le système d’alarme installé dans les élévateurs étant une obligation, il ne sera pas question d’y couper.
Calendrier serré
Le calendrier de la fin des réseaux 2G et 3G est un sujet sur lequel les opérateurs ont déjà commencé à communiquer.
Ainsi, Orange coupera son réseau 2G à la fin de l’année 2025, tandis que SFR et Bouygues ont annoncé la fin du support pour la fin d’année 2026. Concernant les réseaux 3G, Orange et SFR couperont l’accès à partir de 2028, tandis que Bouygues se laissera jusqu’à 2029. Free n’a de son côté pas encore communiqué sur la fin de support de ces réseaux.
Les opérateurs souhaitent mettre fin au support de ces réseaux déployés en France dans les années 90 et 2000 afin de libérer de nouvelles fréquences utilisées par les nouveaux protocoles de réseaux mobiles, mais simplifier la tâche des équipes techniques chargées de maintenir ces réseaux.