Le service d’accès à Internet par satellite Starlink de SpaceX indique clairement qu’il n’est pas encore configuré pour une utilisation à partir d’un véhicule en mouvement. Même s’il propose une fonctionnalité de portabilité, c’est uniquement pour un point fixe.
À la suite d’une demande faite l’année dernière, le gendarme américain des télécoms vient d’autoriser SpaceX à utiliser son système d’Internet par satellite Starlink sur des véhicules en mouvement.
» L’autorisation d’une nouvelle catégorie de terminaux pour le système satellitaire de SpaceX élargira la gamme des capacités à large bande afin de répondre aux demandes croissantes des utilisateurs qui ont désormais besoin de connectivité lors de leurs déplacements « , écrit la Federal Communications Commission (CNBC).
Une autorisation qui était anticipée
La FCC cite comme exemple la conduite d’un camping-car à travers les États-Unis, le déplacement d’un cargo de l’Europe vers un port américain, un vol domestique ou international. Patron de SpaceX et de Tesla, Elon Musk avait évoqué pour Starlink des semi-remorques et véhicules récréatifs, des navires et des avions, mais pas des voitures Tesla en raison d’un terminal trop imposant.
Rappelons par ailleurs qu’avant même le feu vert de la FCC, SpaceX avait déjà signé des accords préliminaires pour Starlink à bord d’avions de ligne avec JSX (transport via des jets régionaux aux États-Unis) et la compagnie aérienne Hawaiian Airlines.
Fin mai, SpaceX a revendiqué pour Starlink plus de 400 000 abonnés dans le monde. Actuellement, près de 2 500 satellites Starlink sont en orbite et principalement opérationnels autour de 550 km d’altitude.