En quatre ans, Citroën a écoulé plus de 65 000 unités de son Ami, un petit véhicule de 2,41 m de long pour 1,39 m de large. Le Mondial de l’auto de Paris 2024 fut l’occasion de revoir son style, alors qu’un concurrent italien fait de l’œil aux jeunes, sa clientèle cible.
Quand on parle de voitures électriques chez Citroën, difficile de ne pas penser à la dernière ë-C3, qui s’est faite connaître pour son objectif de proposer un prix d’entrée à moins de 25 000 euros. Mais il y a quatre ans, chez la marque aux Chevrons, l’électrique était surtout une question d’adolescents et de mobilité accessible, avec l’arrivée de l’Ami.
Les années sont passées et la Citroën Ami disponible dès 14 ans avec un permis AM (ancien BSR) s’est écoulée à plus de 65 000 exemplaires. Initialement prévue pour la France et cinq pays européens, elle s’est petit à petit étendue sur d’autres marchés. Parmi ses plus populaires, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suisse, mais aussi l’Outre-mer avec la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe.
La nouvelle Citroën Ami 2025
Au milieu des nouveautés du Mondial de l’auto de Paris 2024, Citroën a décidé de montrer son Ami, dans une nouvelle génération prévue pour l’année prochaine. Elle revoit un peu son look, sans changer ses détails techniques. L’idée : se mettre à jour face à une Fiat Topolino qui gagne en popularité, avec ses lignes néo-rétro. Pour la concurrencer, Citroën a également puisé dans les lignes du passé, notamment celles de la 2CV, avec des stries moulées et des contours de roues creusés.
Les dimensions ne changent pas : 2,41 m de long, 1,39 m de large et 1,52 m de haut. Mais au niveau de la carrosserie, tout paraît plus simple. Les feux sur la face avant montent d’un cran, les antibrouillards descendent, et le petit bandeau qui logeait le logo de la marque disparaît, pour laisser place à une pièce d’un seul bloc, qui s’étend jusqu’en bas, sans laisser place à une partie spécifique pour le parechoc.
Au final, la Citroën Ami se donne d’un nouveau « visage », dans le sens littéral du terme, alors que le tout fait plus joyeux et plus humain. C’est exactement ce qu’avait cherché à faire Fiat pour lancer la Topolino, sa voiture sans permis électrique, qui avait directement opté pour une face avant proche de celle de sa 500, quitte à ce que les lignes paraissent plus ramassées.
À voir maintenant si les tarifs évolueront, pour ce quadricycle accessible, mais tout de même commercialisé au prix d’une Dacia par le passé : 7 990 euros en entrée de gamme, rabaissé à 7 090 euros en prenant en compte un bonus écologique de 900 euros pour cette gamme de produits. Rendez-vous au premier semestre 2025 pour la voir arriver sur le marché, et pour en savoir plus sur ses prix.
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