Quandela prévoit d’industrialiser les calculateurs quantiques en …

Quandela prévoit d’industrialiser les calculateurs quantiques en ...



L’Europe, dont la France, affiche un retard évident dans le domaine du cloud, trusté par les hyperscalers américains. Peut-elle espérer de meilleurs résultats dans celui de l’informatique quantique ? La France dispose pour cela de plusieurs acteurs reconnus, dont Pasqal et Quandela.

En juin, Pasqal livrait son premier ordinateur quantique au CEA, après avoir présenté en mars sa feuille de route. C’est à présent à son concurrent Quandela de publier son calendrier de développement pour la période 2024-2030.

Ambition centaines de qubits logiques en 2030

Se présentant comme le “leader européen du calcul quantique photonique”, l’entreprise annonce une échéance majeure en 2030. C’est à cet horizon que le constructeur estime pouvoir parvenir au calcul à correction d’erreur.

Cela signifie pour la startup une capacité à “opérer à l’échelle de centaines de qubits logiques.” D’autres étapes essentielles seront à franchir auparavant, à commencer par l’atteinte des premiers qubits logiques (soit sans erreur), en 2025.

En matière de qubits logiques, l’ambition du Français est de se hisser à hauteur d’une capacité de calcul de 50 qubits logiques en 2028 – avant donc de pouvoir prétendre à plusieurs centaines de ces qubits à horizon 2030.

Une deuxième usine d’ordinateurs quantiques en 2027

Ce chantier n’est pas le seul à l’agenda de l’entreprise, qui prévoit d’ores et déjà d’assembler quatre ordinateurs quantiques par an dès l’année prochaine. En 2027, si les résultats se confirment, Quandela lancera une deuxième usine d’ordinateurs quantiques.

Ces capacités de production seront indispensables pour permettre à l’industriel de prétendre au stade de l’assemblage d’ordinateurs quantiques à grande échelle et avec correction d’erreurs. Cette phase d’industrialisation est fixée pour 2028.

A cette même échéance de 2028, Quandela ambitionne “d’accélérer la mise à l’échelle de l’informatique quantique par la mise en réseau quantique”, soit en reliant entre eux plusieurs ordinateurs quantiques. La startup le reconnaît, son agenda est “ambitieux”, mais néanmoins “crédible”.

Pour tenir ses objectifs, Quandela estime détenir “un atout majeur”. Il s’agit de “sa technologie photonique intégrée”, présentée comme”particulièrement efficace” car nécessitant “des millions de fois moins de composants que les technologies photoniques concurrentes.”

Agenda “ambitieux”, mais néanmoins “crédible”

Afin de souligner le sérieux de ses projets, Quandela tient à préciser avoir “jusqu’à présent toujours respecté, et même parfois devancé, les objectifs qu’elle s’était fixés ces dernières années.” Cela lui vaut d’ailleurs d’avoir été sélectionné par l’EuroHPC Joint Undertaking pour la livraison d’un futur ordinateur quantique hébergé en France.

Mais les développements en quantique dépendront aussi de l’adoption et donc de l’intérêt exprimé par les développeurs d’applications. Quandela destine notamment à cette population des bibliothèques de calcul quantique à usage général en 2028.

Pour préparer le terrain de l’adoption, la startup tricolore prévoit en outre de booster les applications d’intelligence artificielle grâce à l’hybridation QPU-GPU, et ce dès l’année prochaine. Les développeurs bénéficieront enfin en 2027 de compilateurs et décodeurs dédiés à la correction d’erreurs.



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