Avec un développement particulièrement soutenu, la suite bureautique collaborative open source ONLYOFFICE figure dans le socle interministériel de logiciels libres. Pour rappe, ce catalogue référence les logiciels libres recommandés par l’État et pour l’ensemble de l’administration en France.
Un déploiement peut se faire sur l’ensemble des plateformes (Windows, macOS, Linux, Android, iOS…) et divers appareils, tandis qu’un moteur unique pour les versions en ligne, mobile et desktop permet de conserver un même environnement de travail.
Actuellement, ONLYOFFICE revendique plus de 15 millions d’utilisateurs dans le monde. La suite peut en outre être connectée à différentes plateformes cloud (WordPress, Jira, Moodle, Odoo, Seafile, ownCloud, Confluence, Nextcloud…). Des connecteurs sont également prêts à l’emploi.
Un toilettage de l’interface
Y compris pour l’application gratuite avec l’édition des documents hors connexion (ONLYOFFICE Desktop Editors) et des fichiers en local sur Windows, macOS et Linux, ONLYOFFICE Docs débarque en version 8.2. Sachant que la version 8.0 date de janvier dernier et que la version 8.1 est apparue en juin.
Pour cette dernière mouture de la suite, une trentaine de nouvelles fonctionnalités sont au programme et s’ajoutent à la correction de plus de 500 bugs.
Pour rappel, ONLYOFFICE Docs regroupe traitement de texte, tableur, outil de présentation, formulaires et PDF, ainsi que l’aspect collaboratif.
L’interface est améliorée pour l’ensemble des éditeurs. Un thème gris est disponible en solution intermédiaire au thème sombre plus radical, tout en continuant de limiter l’effet de distraction du thème par défaut plus coloré. La couleur de la barre d’outils peut être appliquée comme couleur de fond pour les onglets, et ces derniers offrent davantage de flexibilité pour le style.
Au-delà de l’interface
Une nouveauté notable est du côté de la collaboration avec l’introduction de la coédition pour les fichiers PDF, ainsi que la prise en charge des signatures pour les fichiers et les formulaires PDF. Dans un premier temps, ce sont des signatures en insérant une image, mais il est prévu d’autres types d’insertion.
Dans l’outil de traitement de texte, les codes de champ permettent de mettre à jour automatiquement les informations variables d’un document (noms d’auteur, dates, heures, numéros de page…) et une option permet de surligner le texte supprimé dans l’historique des versions.
Pour le tableur, la prise en charge des langues se lisant de droite à gauche est améliorée. Une fonction de calcul itératif permet de définir le nombre de fois qu’une formule doit être recalculée afin de tendre vers davantage de précision. Sur les diapositives, le stylo numérique permet de dessiner pendant un diaporama, dans le but de mettre en évidence des points importants.
En matière d’optimisation des performances, un travail a porté sur les scripts de chargement. L’ouverture des fichiers est annoncée jusqu’à 21 % plus rapide par rapport à la version précédente. Une autre optimisation concerne le déploiement sans temps d’arrêt pour ONLYOFFICE Docs sous forme de Kubernetes Shards.