Il aura fallu attendre Apple Intelligence pour que le constructeur daigne équiper ses appareils d’une quantité normale de mémoire vive. C’est le cas pour l’iPad mini, dont la 7e génération embarque 8 Go de RAM, soit le double du précédent modèle.
Apple Intelligence exige un minimum de 8 Go de RAM pour fonctionner. Pas de surprise ici, c’est le cas pour la vaste majorité des modèles IA ; ça ne pose pas vraiment de problème pour de nombreux PC et smartphones, qui souvent intègrent davantage de mémoire vive par défaut. Mais pour Apple, c’est un problème : le constructeur est notoirement pingre en la matière malgré le prix de ses produits.
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De la RAM en rab pour l’IA
Mais voilà, si la firme à la pomme veut imposer ses fonctions dopées à Apple Intelligence, elle n’a pas d’autre choix que d’installer au moins 8 Go de mémoire vive dans ses appareils. Ça a été le cas des iPhone 16 et 16 Plus, alors que leurs prédécesseurs directs (iPhone 15 et 15 Plus) se contentaient de 6 Go. Et l’iPad mini de 7e génération, fraîchement présenté cette semaine, n’échappe pas à la règle selon les premiers benchmarks réalisés avec Geekbench.
Mine de rien, c’est un gros changement pour la petite tablette, qui n’avait que 4 Go de RAM dans sa précédente version. iOS et iPadOS sont des systèmes d’exploitation bien optimisés qui n’ont pas besoin d’une énorme dotation en RAM pour être réactifs. Mais avec des applications et des usages toujours plus gourmands en mémoire vive, il devenait urgent de gonfler l’enveloppe. Les utilisateurs peuvent donc remercier Apple Intelligence, même s’ils n’ont pas l’intention d’utiliser les fonctionnalités dopées à l’IA !
Ces benchmarks indiquent aussi que la puce A17X Pro de l’iPad mini n’est pas tout à fait celle de l’iPhone 15 Pro. Son processeur compte en effet 5 cœurs, soit un de moins que sur les smartphones. Apple est coutumier du fait : le MacBook Air M1 avait un GPU un peu moins puissant que sur les Mac mini ou MacBook Pro 13 pouces (7 cœurs au lieu de 8). Et ce n’est qu’un exemple.
La technique du « chip binning » est bien connue dans le secteur des semi-conducteurs, où les puces d’un même lot peuvent ne pas présenter les mêmes caractéristiques de performance. Plutôt que de jeter les puces moins puissantes, Apple s’en sert dans ses appareils d’entrée de gamme.
Pour ce qui concerne l’iPad mini, les performances de l’A17 Pro sont d’environ 2 800 dans les tests mono-cœur, et de 6 500 dans les tests multi-cœurs. L’iPhone 15 Pro est mesuré à 2 900 et 7 200, respectivement. Em utilisation au quotidien, cela ne devrait pas vraiment faire de différence. Ces résultats sont logiquement bien meilleurs que ceux de l’iPad mini 6e gen. qui ne peut pas rivaliser avec son A15 (2 100 / 5 400).
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Source :
9to5Mac