De nombreux Amricains continuent d’utiliser Kaspersky, malgr l’interdiction de la suite de scurit par les USA en raison de risques hypothtiques de scurit lis la Russie

La guerre en Ukraine incite les tats-Unis intensifier leur enqute sur le fabricant de logiciels Kaspersky, Qui a ralis un CA estim 95,3 millions de dollars aux tats-Unis en 2020



Des rapports montrent que de nombreux Amricains utilisent encore le logiciel antivirus Kaspersky, mme aprs l’interdiction par le gouvernement amricain du programme d’origine russe. Certains utilisateurs dfient l’interdiction pour diverses raisons, y compris le scepticisme quant aux motivations derrire la dcision du gouvernement, un investissement antrieur dans le produit, ou simplement une prfrence pour ses fonctionnalits par rapport celles de ses concurrents.

Kaspersky Lab est une multinationale russe spcialise dans la cyberscurit et les antivirus, dont le sige se trouve Moscou, en Russie. Kaspersky Lab dveloppe et vend des antivirus, des solutions de scurit Internet, de gestion des mots de passe, de scurit des points d’accs et d’autres produits et services de cyberscurit.

Aux tats-Unis, Kaspersky a fait l’objet d’une controverse la suite d’allgations selon lesquelles elle aurait collabor avec le Service fdral de scurit russe (FSB), allgations que l’entreprise a activement dmenties. Depuis 2017, le ministre amricain de la Scurit intrieure a interdit l’utilisation des produits Kaspersky dans tous les services gouvernementaux. Depuis juillet 2024, le ministre amricain du commerce a interdit l’utilisation de l’antivirus Kaspersky, empchant ainsi la socit russe de vendre ses produits de scurit aux tats-Unis.

la suite de cette interdiction, Kaspersky semble avoir commenc supprimer son logiciel antivirus des ordinateurs de ses clients aux tats-Unis. Cela dit, certains utilisateurs ont fait tat d’un comportement douteux dans le processus. La socit russe a supprim son logiciel antivirus des ordinateurs de ces clients amricains et l’a automatiquement remplac par la solution antivirus appele UltraAV.

Cette dcision a choqu de nombreux utilisateurs qui n’avaient pas t consults ce sujet et a marqu un tournant important pour la solution antivirus russe aprs l’interdiction de ses ventes par le gouvernement amricain. Si l’interdiction a effectivement sonn le glas de Kaspersky en Amrique, certains utilisateurs s’accrochent toujours au logiciel, cherchant des moyens de contourner les restrictions.

Malgr l’interdiction, un nombre important d’Amricains conservent leur abonnement Kaspersky. Des rapports provenant des rseaux sociaux indiquent que certains utilisateurs dfient l’interdiction pour diverses raisons, y compris le scepticisme quant aux motivations derrire la dcision du gouvernement, un investissement antrieur dans le produit, ou simplement une prfrence pour ses fonctionnalits par rapport celles de ses concurrents.

Un utilisateur a soulign la rputation de Kaspersky en dclarant : « Il est bien connu pour tre le meilleur antivirus au monde et il a une longue exprience. Il n’y a aucune preuve relle qu’il s’agisse d’un ‘logiciel espion’, et je ne peux pas croire aveuglment quelque chose qui n’est pas tay par des preuves« .

De mme, un autre utilisateur de New York a exprim son indiffrence face aux allgations contre Kaspersky, suggrant qu’il ne se considre pas comme une cible du cyberespionnage. « L’interdiction des ventes de Kaspersky me semble un peu trop svre et inutile« , ajoute-il. « Je l’utilise depuis 10 ans. La force de l’habitude, haha. C’est un bon produit.« 

Ces utilisateurs dvous ont trouv des moyens cratifs de contourner l’interdiction. Nombre d’entre eux ont conserv leurs licences logicielles achetes avant l’interdiction, ce qui leur permet d’viter les transactions directes avec l’entreprise base Moscou. D’autres utilisent des rseaux privs virtuels (VPN) ou configurent manuellement leur logiciel pour qu’il utilise des serveurs non amricains pour les mises jour, ce qui leur permet de dissimuler leur localisation Kaspersky.

Avi Fleischer, rsident de Brooklyn et utilisateur de longue date de Kaspersky, a fait part de son exprience. Bien que le service « Kaspersky Security Network » soit devenu inaccessible aprs l’interdiction, il a russi diriger son logiciel vers un serveur de mise jour international, ce qui lui a permis d’effectuer des mises jour automatiques des dfinitions de virus sans avoir besoin d’un VPN.

Un autre utilisateur a dclar avoir achet une cl de licence internationale sur eBay et avoir configur le logiciel de la mme manire pour maintenir les mises jour. Une fois que sa licence actuelle aura expir, il prvoit de passer des concurrents tels qu’ESET ou Bitdefender.

Un autre utilisateur s’est appuy sur un VPN pour les mises jour, exprimant son incertitude quant aux prochaines tapes lorsque sa licence expirera dans quelques mois. « Si l’option VPN fonctionne bien, je continuerai l’utiliser« , a-t-il fait remarquer.

Pour de nombreux utilisateurs, se sparer de Kaspersky apparat comme une perte inutile, surtout aprs avoir investi dans des licences long terme. Un autre utilisateur, qui il reste encore deux ans sur une licence de trois ans pour dix appareils, a exprim sa frustration l’ide d’abandonner le logiciel. « C’est juste un service comme d’habitude« , a-t-il not, soulignant la facilit avec laquelle ils se sont adapts au nouveau processus de mise jour sans avoir besoin d’un VPN.

Si l’interdiction de Kaspersky soulve des questions sur l’avenir du march des antivirus aux tats-Unis, il est clair qu’un segment d’utilisateurs dvous reste attach leur logiciel. Alors que le dbat sur la cyberscurit et la confidentialit des donnes se poursuit, la persistance de ces fidles de Kaspersky illustre la complexit de la confiance numrique et du choix des consommateurs dans un paysage technologique en pleine volution.

Et vous ?

Pensez-vous que ces rapports sont crdibles ou pertinents ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

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Prs de la moiti des Amricains continuent d’utiliser un antivirus tiers malgr l’amlioration de la protection par dfaut de leur systme d’exploitation, selon une enqute

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