Le service de cloud gaming GeForce Now de Nvidia profite d’une refonte d’une partie de ses formules d’abonnement. Si les abonnements gratuit et Ultime sont toujours bien là, la formule Prioritaire change de nom et devient Performance.
Qu’apporte-t-elle pour 10,99 € par mois ? Son principal atout est de permettre désormais du jeu en 1440p à 60 fps et le support des écrans ultrawide, tout en continuant de proposer un temps d’accès aux serveurs plus courts qu’avec la formule gratuite et des sessions de jeu jusqu’à 6 heures par jour.
Un temps mensuel de jeu limité
Elle conserve tout son intérêt par rapport à la formule gratuite en n’introduisant toujours pas de publicités et en offrant des prestations supérieures : en formule gratuite, le temps de session n’est que d’une heure avec du jeu en 1080p 60 fps maximum.
De son côté, l’abonnement Ultime reste le plus riche avec l’utilisation de systèmes dotés de GPU RTX 4080, un temps d’accès aux serveurs court et des sessions jusqu’à 8 heures de jeu avec une qualité jusqu’en 4K 240 fps, avec DLSS, Nvidia Reflex et Cloud G-Sync pour 21,99 € / mois.
Toutefois, une restriction est annoncée par Nvidia pour les abonnements Performance et Ultime : le temps de jeu mensuel est désormais limité à 100 heures.
Un temps limite étirable
Cela représente l’équivalent d’un peu plus de 3h de jeu par jour et Nvidia indique que cela ne gênera pas 94% des utilisateurs avec par ailleurs la possibilité de rajouter jusqu’à 15 heures du temps non utilisé du mois précédent sur le crédit du mois suivant. Et si cela ne suffit pas, il reste possible d’acheter du temps supplémentaire.
La firme veut ainsi limiter les utilisations excessives et garantir la meilleure qualité pour l’ensemble du service de cloud gaming tout en laissant une certaine souplesse d’utilisation pour les plus gros joueurs.
Les abonnés pourront suivre leur décompte de temps de jeu dans leur espace mais pas de panique, la mesure de la limite à 100 heures ne sera activée que début 2025 et les prises d’abonnement avant le 1er janvier ne prendront en compte cette restriction qu’un an plus tard.