après l’annonce, de nombreuses questions en suspens

Elon Musk


L’homme le plus riche du monde fera bien partie du gouvernement de Donald Trump. Il aura la mission de couper dans les dépenses inutiles de l’Etat fédéral. Cette nomination, bien qu’attendue, laisse encore de nombreuses questions en suspens.

C’était une promesse de campagne de Donald Trump : nommer dans son gouvernement Elon Musk, le patron de Tesla, de SpaceX et de X. C’est désormais chose faite : mardi 12 novembre, le prochain président des États-Unis a nommé l’homme le plus riche du monde à la tête d’un ministère tout juste créé de l’efficacité gouvernementale.

Celui qui a investi près de 120 millions de dollars dans la campagne de Trump aura la mission de « démanteler la bureaucratie gouvernementale, de sabrer les régulations excessives, de couper dans les dépenses inutiles, et de restructurer les agences fédérales », a expliqué le futur chef de l’État américain dans un communiqué.

« Plus d’efficacité et moins de bureaucratie »

Ce nouveau ministère sera géré conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy. « Il est important que nous mettions un terme au gâchis et à la fraude de masse dans les dépenses gouvernementales de 6 500 milliards de dollars. Ils vont travailler ensemble pour libérer notre économie », a encore lancé Donald Trump dans un communiqué.

Les deux hommes ont jusqu’au 4 juillet 2026 pour mettre en place « un gouvernement plus petit, avec plus d’efficacité et moins de bureaucratie ». S’il est question de couper jusqu’à 2 000 milliards de dollars dans le budget fédéral annuel de 6 500 milliards de dollars, on ne sait pas encore ce que feront précisément les deux hommes à la tête du ministère, et avec quels moyens.

Et les déclarations qui ont suivi l’annonce n’ont pas donné plus de détails sur les mesures que comptent prendre les deux nouveaux ministres. Sur X, Elon Musk a d’ores et déjà promis de publier un « classement des dépenses les plus terriblement stupides », une tâche qui sera « à la fois extrêmement tragique et extrêmement divertissante ». Toujours sur X, Elon Musk a ensuite publié un message avec l’étiquette DOGE, en référence à « Department of Government Efficiency », mais aussi à « Doge », une chienne japonaise de race shiba inu devenue l’emblème du dogecoin, une cryptomonnaie plébiscitée par l’homme d’affaires sud-africain.

De nombreux conflits d’intérêts à régler ?

De son côté, Vivek Ramaswamy, ancien candidat républicain à la Présidentielle américaine, avait affirmé pendant la campagne électorale qu’il souhaitait supprimer le FBI et le ministère de l’Éducation. Il avait aussi ajouté qu’il comptait réduire drastiquement les aides à l’Ukraine, mais aussi à Taïwan et à Israël : ces déclarations seront-elles réellement appliquées ? 

Si Donald Trump n’a pour l’instant pas précisé si ce nouveau ministère aura des effectifs et des moyens financiers, un problème de taille devrait rapidement arriver sur la table : les conflits d’intérêts, rappelle le New York Times. Les entreprises d’Elon Musk comme SpaceX, Tesla et Neuralink sont l’objet d’enquêtes et de poursuites judiciaires de différentes agences fédérales sur lesquelles Elon Musk est censé agir.

Le milliardaire n’a jamais non plus caché son exaspération envers certaines agences fédérales qui, selon lui, retardent ses projets pour Mars. SpaceX a dû initier une longue procédure d’autorisation avant de pouvoir lancer ses fusées au Texas – le site étant situé à côté d’une réserve naturelle nationale et d’un parc d’État.

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