Microsoft promettait de meilleures conditions de travail et une ambiance plus légère au sein de ses studios, mais finalement le compte n’y est pas pour une grande partie des employés de Zenimax, le groupe racheté par le géant américain il y a quelques années, et qui compte notamment dans ses rangs le très célèbre studio Bethesda.
Le premier syndicat qui s’est créé au sein de Microsoft, ZeniMax Workers United-CWA a ainsi annoncé une grève visant à protester contre un enlisement des négociations sur le fond des conditions de travail.
Avec 300 employés syndiqués chez ZeniMax dans les branches localisées au Texas et dans le Maryland, le groupe espère faire pression sur Microsoft sur deux points clés : les conditions d’accès au télétravail et le recours à la sous-traitance. Le syndicat avait déjà attaqué ZeniMax le mois dernier pour « pratiques abusives au travail » avec le recours non signalé et répété à la sous-traitance pour gérer l’assurance qualité.
Le recours à la sous-traitance est particulièrement mal pris dans un contexte du secteur du jeu vidéo en perte de vitesse. Cette pratique menace les emplois au sein même du groupe. C’est d’ailleurs au niveau des postes d’assurance qualité que les syndicats mènent le plus de combats au sein de la division Xbox. La défense du droit au télétravail est également l’un des chevaux de bataille dans le milieu : Activision sort justement d’une grève de plusieurs semaines sur fond de défense du télétravail.
Le syndicat demande un recours plus modéré à la sous-traitance, mais aussi plus de clarté sur le sujet, ainsi que des garanties de la préservation du télétravail notamment pour les employés souffrant d’affections de longue durée.